Les eaux plus chaudes à l'est du Canada

Les eaux plus chaudes à l'est du Canada
Photo Credit: www.dfo-mpo.gc.ca

Pêches et Océans Canada – Étonnement devant les températures élevées des eaux côtières

Un scientifique de Nouvelle-Écosse au Canada atlantique à l’emploi du gouvernement fédéral canadien affirme que les températures de l’océan relevées au large des côtes est canadiennes sont de deux à quatre degrés Celcius plus élevées que les normales enregistrées en 2012, ce qui serait un record. Dave Hebert de l’Institut océanographique de Bedford à Halifax affirme « qu’en moyenne c’est probablement de trois à cinq fois la norme de variance, ce qui est très élevé. »  Ses collègues  américains du National Oceanic Atmospheric Administration font état de températures enregistrées à la surface de l’eau du nord-est du plateau continental de 14 degrés Celcius en 2012, les températures les plus élevées enregistrées depuis 150 ans.

« De la surface de l’eau jusqu’au fond de l’océan, c’est partout pareil sur le plateau marin de la Nouvelle-Écosse (Scotian Shelf). On retrouve aussi ce phénomène dans la Baie de Fundy et dans le Golfe Saint-Laurent » ajoute Dave Hebert. « Ce qui est très troublant, c’est qu’on retrouve ces conditions des côtes de la Caroline du Nord jusqu’au Labrador. »

Si l’on tient compte de l’été très chaud, très sec et dépourvu d’orages de 2012, les températures élevées en surface ne devraient pas nous étonner. « Mais, pourquoi l’eau en profondeur est-elle si chaude? » s’interroge Dave Hebert. On pourrait spéculer sur le fait que le Gulf Stream passe plus près de la côte et d’un changement de circulation du Courant du Labrador qui amène de l’eau plus froide au sud. Il serait trop tôt, toujours selon le chercheur  pour imputer ces changements récents d’élévation de la température de l’eau de l’océan au réchauffement climatique.

Le ministère de Pêches et Océans Canada poursuit présentement une étude de 148 millions de dollars et qui s’étend sur cinq ans portant sur les changements climatiques et ses effets tant sur les ressources halieutiques que sur les communautés côtières canadiennes. Soulignons qu’une eau qui se réchauffe prend de l’expansion et c’est cette expansion qui crée l’augmentation du niveau des eaux.

Et, c’est sans tenir compte de la fonte glacière aux pôles.

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