Petits et grands sont invités à découvrir le conte traditionnel japonais Tsuki, princesse de la lune dans un spectacle musical présenté ce dimanche 26 mai au Musée des beaux-arts de Montréal. Une rare occasion d’entrer en contact avec la fascinante culture du pays du soleil levant.
Ce conte musical trouve ses origines au 10e siècle. Il est bien connu des Japonais puisque, petits, on leur en fait lecture. L’équipe de production de La Nef nous en propose cependant une version métissée, où cultures occidentale et orientale se rencontrent.
Yuki Isami assure l’accompagnement musical de ce conte. Elle a quitté son Japon natal pour venir vivre à Montréal. Et, comme elle le raconte à Adrien Lachance, c’est ici qu’elle s’est mise à l’apprentissage des instruments traditionnels japonais.
ÉcoutezRésumé de l’histoire
Un jour, dans la forêt, un vieil homme coupe un bambou d’où jaillit une merveilleuse musique. Surprise! Il y trouve une minuscule petite fille jouant de la flûte. Réjoui, il la ramène à la maison où son épouse, comblée de bonheur, chérit l’enfant.
La petite Tsuki grandit très vite et sa musique féérique attire de nombreux soupirants. Trois d’entre eux se distinguent par leur fidèle patience. La jeune fille impose à chacun l’épreuve de lui rapporter un trésor rare, caché dans un lointain pays. Cependant, l’heure approche où Tsuki devra affronter son réel destin…
Dans le conte japonais, comme dans le conte occidental, des valeurs positives sont transmises au spectateur. Au Japon comme ailleurs le conte sert ainsi à véhiculer des leçons de morale aux petits…comme aux grands!
L’équipe de production de Tsuki, princesse de la lune est composée de Suzanne De Serres (conteuse et instruments), Patrick Graham (taiko, percussions), Claude Lafortune (découpages de papier) et Yuki Isami.
L’équipe de Tsuki, princesse de la lune
Yuki Isami
Originaire d’Osaka, au Japon, Yuki Isami est une passionnée de musique dont elle a commencé l’apprentissage dès l’âge de quatre ans.
C’est dans son pays d’origine qu’elle a appris à jouer du piano et de la flûte traversière. Elle a étudié la musique classique à l’Université de Tokyo.
Elle est venue à Montréal pour poursuivre ses études musicales. Au Conservatoire de McGill d’abord puis au Conservatoire de musique de Montréal, où elle a reçu le Premier prix avec grande distinction à l’unanimité.
Dans Tsuki, princesse de la lune elle joue de ces instruments: shinobue, shamisen, koto, piccolo, flûte traversière alto, kalimba.
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