Luka Rocco Magnotta
Photo Credit: Montreal Police

Affaire Magnotta: l’appartement où aurait eu lieu le meurtre a été reloué

Des locataires montréalais vivent maintenant sur l’une des prétendues scènes de crime les plus tristement célèbres du Canada, l’ancien appartement du présumé meurtrier Luka Rocco Magnotta.

Ce qu’on ne sait pas, c’est si les nouveaux locataires étaient au courant de l’histoire de leur appartement lorsqu’ils l’ont loué.

Il y a un an cette semaine, le torse de Jun Lin était retrouvé dans une valise derrière un édifice à logements à prix modique dans l’ouest de la ville. Les policiers prétendent que quelques jours avant la macabre découverte du 29 mai, l’étudiant universitaire de 33 ans a été tué et démembré dans l’appartement couvert de sang de Magnotta.

L’accusé, âgé de 30 ans, fait maintenant face à plusieurs chefs d’accusation, y compris celui de meurtre prémédité. L’ancien acteur porno a plaidé non coupable à toutes les accusations.

Appartement difficile à louer

Au départ, l’appartement, situé dans un édifice de 57 logements, a eu de la difficulté à trouver preneur en raison des images effroyables qui ont circulé bien au-delà de Montréal. Le crime très médiatisé a retenu l’attention de par le monde, tant dans la Chine natale de Jun Lin qu’en Allemagne, où Magnotta a finalement été arrêté au mois de juin dans un cybercafé.

L’appartement où vivait Magnotta, au deuxième étage, était resté vacant pendant plus de six mois. L’appartement, rénové, a depuis été loué tour à tour à deux hommes. Le dernier y habite encore aujourd’hui.

Appartement rénové

Le gérant Eric Schorer croit que le locataire actuel, qui vient de l’étranger, ne sait rien à propos de ce qui s’est passé dans l’appartement où il vit. Les tapis du tristement célèbre appartement ont été changés, le plancher a été refait et les meubles remplacés. Il est loué au coût de 490 $ par mois.

Une dizaine de résidants qui vivaient dans l’édifice lorsque Jun Lin a été assassiné ont quitté l’endroit peu après, et M. Schorer pense que ce mini-exode est attribuable au meurtre. «Ça fait peur aux gens», admet le gérant. «Pas à moi, parce que je ne crois pas aux fantômes ou aux esprits, mais certains ont peur, même des gens instruits.»

Il ne reste que trois appartements vacants dans l’immeuble actuellement.

Catégories : International, Société
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