Le Grand Prix du Canada a lieu chaque année au mois de juin sur le circuit de l'île Saint-Hélène à Montréal

Le Grand Prix du Canada a lieu chaque année au mois de juin sur le circuit de l'île Saint-Hélène à Montréal
Photo Credit: Jacques Boissinot/Canadian Press

Grand Prix du Canada : de l’huile au moteur économique de Montréal

Le Grand Prix du Canada marque le début de la grande saison du tourisme au Québec

L’île de Montréal est l’hôte en ce moment d’une étape nord-américaine très importante de la fameuse course automobile du Grand Prix de Formule 1.

300 millions de spectateurs dans un peu plus 150 pays verront les images retransmises en direct de la course ce dimanche. Mais déjà, tout le centre-ville de la deuxième plus grande ville canadienne est investi par les touristes.

Au centre-ville de Montréal des touristes sont conviés à une série d'activités. Des voitures sont exposées en pleine rue.
Au centre-ville de Montréal des touristes sont conviés à une série d’activités. Des voitures sont exposées en pleine rue. © PC/Peter Mccabe

Des retombées économiques de dizaines de millions de dollars

Le Grand Prix de Montréal serait le premier évènement touristique en importance chaque année au Canada. Mais un débat à lieu en ce moment sur l’ampleur de son impact sur l’économie canadienne et québécoise.

Certaines personnes contestent la méthodologie utilisée des années pour calculer les retombées économiques des festivités entourant le Grand Prix du Canada, qui ont débuté jeudi à Montréal.

Alors que les trois paliers de gouvernement et Tourisme Montréal investissent 15 millions par année dans le Grand Prix, on estime à environ 90 millions de dollars les retombées économiques. Ces chiffres sont toutefois basés sur des estimations, et non pas sur des études concrètes.

« Il n’y a pas d’études fondamentales qui ont été faites », confirme Benoit Duguay, professeur à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal. M. Duguay donne l’exemple d’une étude réalisée sur le Grand Prix de Melbourne, en Australie, un événement comparable à Montréal, qui a calculé des retombées économiques de seulement 32 millions de dollars.

De son côté, le porte-parole de Tourisme Montréal, Pierre Bellerose, confirme que les chiffres avancés ne sont pas vérifiables. « Ce ne sont pas des chiffres précis, mais avec ce qu’on sait qui se passe dans les hôtels, dans les rues comme la rue Crescent, dans les restaurants, oui on a une bonne idée approximative des retombées du Grand Prix. On a eu une année où il n’y a pas eu de Grand Prix, en 2009, et on a vu la chute très très importante de 25 % du taux d’occupation, de près de 30 % du prix des hôtels », indique M. Bellerose.

En plus de visiter les installations des différentes écuries, les Montréalais peuvent rencontrer avant la journée de course quelques pilotes qui se trouvent sur les lieux.
En plus de visiter les installations des différentes écuries, les Montréalais peuvent rencontrer avant la journée de course quelques pilotes qui se trouvent sur les lieux. © PC/Paul Chiasson/Canadian Press

Le saviez-vous?

  • Le Grand Prix du Canada a lieu chaque année au mois de juin sur le circuit de l’île Saint-Hélène à Montréal.
  • Cette course automobile est l’unique étape canadienne du Championnat du monde de Formule 1.
  • La première édition du Grand Prix du Canada de Formule 1 a eu lieu en 1967 sur le circuit Mosport Park en Ontario.
  • Le premier Grand Prix à Montréal s’est tenu le 8 octobre 1978 et fut remporté par le Canadien Gilles Villeneuve.
  • Le 8 mai 1982, Villeneuve se tue lors des essais du Grand Prix de Belgique et son nom est donné à la piste de l’Île Notre-Dame

 

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