Les effets sur le Canada du plan climatique d’Obama pourraient être bouleversants
Les effets sur le Canada du plan d’Obama sur les changements climatiques pourraient être bouleversants
Tous les médias canadiens se sont empressés de le conclure cette semaine que la nouvelle guerre à la pollution d’Obama pourrait faire perdre au Canada sa bataille pour un pipeline pétrolier vers les États-Unis.
Mais c’est loin d’être le plus grand bouleversement qui risque de frapper le Canada si les États-Unis devaient réviser entièrement en profondeur leur stratégie environnementale.
Tout le danger réside dans la déclaration du Président américain qui affirme que les États-Unis vont se positionner au plan international comme le leadeur de la protection de l’environnement. Cela pourrait se faire au détriment du Canada et de ses entreprises, car au plan international la réputation environnementale du Canada est des plus noircie.
Plusieurs secteurs industriels canadiens pourraient se voir obligés de compétitionner dans un environnement commercial continental nord-américain où les entreprises américaines dans le secteur des énergies vertes bénéficieront elles de toute une série de nouveaux soutiens techniques et financiers.
ÉcoutezLes grandes lignes…
- Barack Obama est le premier président américain à s’attaquer aux émissions de CO2 des centrales électriques au charbon qui fournissent encore plus de 37 % de l’électricité des États-Unis.
- Obama réaffirme l’objectif de réduire de 17 % les émissions de carbone des États-Unis en 2020 par rapport à 2005.
- M. Obama ordonne à l’Agence américaine de protection de l’environnement l’élaboration de nouvelles normes sur les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques à charbon.
- L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a jusqu’en juin 2014 seulement pour établir un tout nouveau standard de réduction des émissions des centrales au charbon.
- Une législation américaine plus sévère aussi sur la réduction de la consommation des poids lourds entrerait en vigueur en 2018.
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