En 1906, cinquante ans après avoir nommé le village qui l’accueillait comme missionnaire, l’abbé François-Xavier Michel revenait à Embrun à l’occasion du cinquantenaire de la construction de la première chapelle. Il déclarait alors : « C’est toujours un plaisir pour moi de revenir dans cette paroisse où j’ai œuvré comme missionnaire en 1857 et 1858, d’autant plus que c’est moi qui ai suggéré que votre village porte le beau nom d’Embrun … »
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Jean-Pierre Proulx n’est pas né à Embrun, mais il y vit depuis de nombreuses années. Historien, aujourd’hui à la retraite, il a écrit l’histoire d’Embrun et nous la raconte:
Embrun : petite ville d’environ 8 000 habitants, située dans l’est de la province de l’Ontario, à une cinquantaine de kilomètres d’Ottawa, la capitale nationale, et à environ 165 km de Montréal au Québec.
Si l’abbé François-Xavier Michel avait suggéré ce nom à l’époque, c’est que lui-même était originaire d’Embrun en France, une commune des Hautes-Alpes qui comptait, en 2010, un peu plus de 6 000 habitants.
Mais revenons à Embrun en Ontario. Il arrive encore à l’occasion que certains utilisent le nom Castor pour désigner la commune, c’est tout simplement que la ville longe la rivière castor.
Embrun était d’ailleurs connue autrefois comme la région de la Rivière-du-Castor, du nom de cet animal qui y vivait.
Sise dans une région rurale, la ville est entourée de nombreuses fermes.
Gentilé : Embrunois, Embrunoise alors qu’en France ce sont des Embrunais et des Embrunaises. L’explication est simple : en vieux-français, le son ais se prononçait ois. Si la façon de le dire a changé en France, ce ne fut pas le Canada à Embrun, Ontario.
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