Une Montréalaise atteinte de cancer fait face à la déportation

Le 10 décembre prochain, journée internationale des droits de la personne, Evelia Castrejon Santoyo devrait être déportée vers son pays d’origine, le Mexique.

La femme de 47 ans, qui vit à Montréal depuis plus de cinq ans, est atteinte d’un cancer de l’ovaire et suit actuellement des traitements de chimiothérapie.

Il y a quelques jours, elle a appris que l’Agence des Services frontaliers du Canada (ASFC) voulait la déporter malgré sa condition de santé qui met sa vie en danger.

Plusieurs organismes et personnalités publiques, dont le député provincial Amir Khadir, appuient la femme qui craint de mourir faute de traitement et demandent au ministre de l’Immigration Chris Alexander, au ministre de la Sécurité publique Steven Blaney et à la Cour Fédérale d’intervenir afin de régulariser le statut migratoire d’Evelia Castrejon Santoyo, tout en lui permettant de rester au Canada pour des raisons d’ordre humanitaire.

« J’en appelle au ministre de l’Immigration de faire preuve d’empathie et d’humanité », a déclaré M. Khadir.

Alors que la dame doit recevoir d’autres traitements de chimiothérapie dans les prochaines semaines, son médecin traitant s’inquiète qu’elle ne puisse recevoir les soins nécessaires si elle était déportée.

« Mme Castrejon Santoyo a courageusement fait face à tellement de formes de violence en cherchant la justice et la paix pour elle et sa famille. Interrompre ses traitements médicaux est une forme de violence supplémentaire qu’elle subit, cette fois de la part de l’ASFC. » Anne-Marie Gallant de Solidarité Sans Frontières, une coalition montréalaise de groupes actifs dans la défense des droits des migrant(e)s, immigrant(e)s et réfugié(e)s.

Récemment, Ouacila Djemai, originaire de l’Algérie, s’est vue accorder un sursis de déportation pour terminer ses traitements de cancer à Montréal.

Catégories : Immigration et Réfugiés, International, Santé, Société
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