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Le cadeau d’un père à son fils : un cockpit de Boeing 737 dans sa chambre

Laurent Aigon, un autodidacte, a réussi à construire un  véritable cockpit de Boing 737, qu’il a installé dans la chambre à coucher de son fils. Une fabuleuse « Success story » d’un passionné  qui a réalisé un rêve d’enfance en butinant notamment sur Google.

Laurent Aigon, serveur de profession à Lacanau (au Sud Ouest de France) durant l’été et vendeur de sapins de Noël pendant la période des fêtes, caressait un rêve d’enfance : construire un simulateur de vol de Boeing 737 et pratiquer une passion dévorante, le pilotage d’un avion. Un rêve qui pose un défi technique et logistique de taille et, surtout, qui coûte très cher à réaliser, étant estimé à presque 200 000 $.

Ayant un budget limité, Laurent Aigon a dû bricoler 20 % des pièces  du simulateur de vol. Grâce à des recherches sur Google, il s’est procuré le restant des pièces de plusieurs pays, dont notamment le Canada.

Durant 6 ans, le temps qu’il lui a fallu pour construire ce cockpit du Boeing 737 NG , Laurent Aigon a ratissé en long et en large Google à la recherche de l’information et du savoir-faire requis. Il s’est abonné  aussi au Flight Simulator,  un forum et une communauté de pilotes virtuels sur Internet.

Laurent Aigon affirme que son simulateur permet de faire des vols virtuels de long-courriers, vers notamment l’Australie,  le Brésil ou le Canada!

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Crédit: Google

« Laurent Aigon, l’autre façon de voler » : comment Google vend du rêve

Google a eu vent de l’exploit de Laurent Aigon. Ce dernier a été alors contacté pour réaliser un spot publicitaire pour Google Stories, une initiative de Google mettant en relief les prouesses des internautes grâce au moteur de recherche Google.

Une publicité qui a été vue sur YouTube plus de 1,8 million de fois (pour le clip de 31 s) et plus de 3 millions de fois (pour celui de 90 s) depuis  le début de sa diffusion en novembre dernier. Cette pub – relayée à la télé et au cinéma – l’a rendu célèbre : plusieurs demandes d’entrevues des médias français et étrangers, des centaines de demandes quotidiennes d’amitiés sur Facebook.

Est-ce que Laurent Aigon a fait fortune à la suite de cette célébrité? Non! rétorque l’intéressé. Il a simplement  touché quelques milliers de dollars, le cachet habituel d’un mannequin pour une publicité.

Il insiste pour rectifier une maladresse de la pub de Google qui le qualifie de pilote au lieu de « pilote virtuel ».

La question qui se pose ici : est-ce que Google s’attribue le crédit de la détermination et le talent des passionnés qui vont au bout de leur rêve à des fins  commerciales et de relations publiques?

Cette subite notoriété a suscité, toutefois, l’intérêt de professionnels dans l’aéronautique, dont l’Institut de maintenance aéronautique de Bordeaux-Mérignac, où Laurent  Aigon donne des conférences. Il compte lancer son propre bureau-conseil et proposer son cockpit aux entreprises et aux pilotes qui veulent se former ou se perfectionner.

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Zoubeir Jazi

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Catégories : Internet, sciences et technologies
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