Jeudi, M. Baird prendra la parole devant la Chambre de commerce des États-Unis, et rencontrera le président du comité budgétaire de la Chambre des représentants, Paul Ryan, et Robert Menendez, président du comité des affaires étrangères du Sénat.

Jeudi, M. Baird prendra la parole devant la Chambre de commerce des États-Unis, et rencontrera le président du comité budgétaire de la Chambre des représentants, Paul Ryan, et Robert Menendez, président du comité des affaires étrangères du Sénat.
Photo Credit: Adrian Wyld/CP

Autre offensive canadienne à Washington pour débloquer le projet de pipeline Keystone XL

Ouvrir une artère du pétrolière nord-sud entre le Canada et les États-Unis

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, vient d’amorcer une offensive diplomatique de trois jours aux États-Unis par une série de rencontres avec des membres du Congrès américain qui appuient publiquement le projet controversé d’oléoduc canadien Keystone XL.

Aide-mémoire…

  • L’oléoduc Keystone XL doit transporter du pétrole brut de l’Alberta jusqu’au Texas et fait face à une opposition virulente de la part d’écologistes. Il est tourjours à l’étude au département d’État américain.
  • Le Keystone Pipeline est un oléoduc de 2 700 km de long proposé par la compagnie TransCanada dès 2008 pour le transport d’hydrocarbures synthétiques et de bitume dilué depuis la région des sables bitumineux de l’Athabasca, dans le nord-est de l’Alberta, vers plusieurs destinations aux États-Unis, dont des raffineries en Illinois et à Cushing en Oklahoma. Le coût en est évalué à 7 milliards de dollars.
  • La décision sur Keystone incombera ultimement au président Barack Obama, qui a dit qu’il approuverait le projet seulement s’il ne fait pas croître significativement les émissions de gaz à effet de serre.
Manifestation contre le projet Keystone XL, le 13 mai 2013, à New York
Manifestation contre le projet Keystone XL, le 13 mai 2013, à New York © AFP/DON EMMERT

Les pipelines sont plus sécuritaires que les trains pétroliers

L’agence de la sécurité des transports des États-Unis a annoncé cette semaine, qu’un déraillement survenu le décembre dernier dans l’état du Dakota du Nord avait causé un déversement d’environ 1,5 million de litres de pétrole brut.

On s’attend à ce que le ministre canadien des Affaires étrangères évoque de récentes statistiques démontrant que les déversements accidentels de pétrole par pipeline sont dans l’ensemble moins problématiques que ceux qui se produisent par train.

Une sénatrice du Dakota du Nord soutenait le projet d’oléoduc canadien bien avant les récents accidents de train.

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Le centre-ville de Lac Mégantic en ruines alors que les pompiers continuaient dimanche matin le 7 juillet, d’arroser le brasier provoqué. par le dérailement de 72 wagons-citernes. © PC/Ryan Remiorz

Trois accidents récents

La semaine dernière, un déraillement suivi d’un incendie impliquant un train du CN dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick a relancé les appels en faveur d’une sécurité accrue dans le transport de pétrole sur rails, en croissance exponentielle.

Deux trains sont entrés en collision il y a deux semaines près de Casselton, aux États-Unis provoquant de violentes explosions et boules de feu en tous points semblables à celles survenues le 6 juillet dernier au Québec lors du déraillement de 72 wagons qui transportait le même type de pétrole brut hautement explosif.

Cette tragédie dite du « Lac Mégantic » c’était produite la nuit, en plein centre-ville de la petite municipalité et avait provoqué la mort de 47 personnes et détruit en grande partie du centre-ville. Ce train transportait du pétrole brut du Dakota du Nord vers une raffinerie canadienne sur la côte est canadienne.

Le saviez-vous?

Pipelines : la technologie ne détecte qu’une fuite sur 10

  • Des données du gouvernement canadien obtenues par Radio-Canada en novembre dernier remettent en question les promesses des exploitants de pipelines qui assurent que leur technologie leur permet de détecter rapidement les déversements.
  • Selon une base de données du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), seulement 10,8 % des fuites au pays durant la dernière décennie ont été détectées par cette technologie appelée SCADA.

Nouvelles normes de sécurité pour le transport du pétrole au Canada

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