Le prix d'un permis de taxis à Winnipeg est l'un des plus élevés au pays.

Le prix d'un permis de taxis à Winnipeg est l'un des plus élevés au pays.
Photo Credit: Radio-Canada/Janic Tremblay

Contournez Winnipeg si vous voulez absolument devenir chauffeur de taxi au Canada

C’est à l’ouest du Canada que l’on trouve les permis de taxi les plus chers au pays.

Les permis de chauffeur de taxi valent aujourd’hui 400 000 $ dans la ville de Winnipeg et presque le même montant à Vancouver. C’est quatre fois plus que dans les autres grandes villes canadiennes. Malgré les prix des permis , les tarifs en vigueur autorisés pour les trajets en taxi figurent parmi les plus bas au pays.

Comme dans plusieurs autres grandes villes du pays, la Commission de réglementation des taxis de Winnipeg ne délivre plus cependant de nouveau permis malgré l’augmentation sensible de la population. Ceux qui sont disponibles s’envolent rapidement à des prix très élevés.

La Commission de réglementation des taxis n’envisage pas d’admettre plus de taxis sur les routes. Son président, Bruce Buckley, invoque une étude menée en 2009, selon laquelle les clients sont suffisamment bien servis.

Aide-mémoire…

  • Au Canada, on ne s’improvise pas chauffeur de taxi. Il faut acheter un permis qui peut coûter parfois dans les centaines de milliers de dollars ou alors il faut louer le véhicule d’un propriétaire qui possède l’un de ces permis d’exploitation.
La ville de Winnipeg dans la province du Manitoba, mais aussi celle de Vancouver dans la province de la Colombie-Britannique sont les plus coûteuses pour ceux qui veulent faire carrière par choix ou par nécessité dans l'industrie du taxi.
La ville de Winnipeg dans la province du Manitoba, mais aussi celle de Vancouver dans la province de la Colombie-Britannique sont les plus coûteuses pour ceux qui veulent faire carrière par choix ou par nécessité dans l’industrie du taxi. © Christian Freynet-Kuzdub/Radio-Canada

 Métier de chauffeur particulièrement difficile à Winnipeg

Winnipeg compte moins de taxis que les autres grandes villes du pays . La capitale manitobaine possède un des ratios de taxis les plus bas parmi les grandes villes du pays.

On y dénombre environ 7 taxis pour 10 000 habitants, soit près de deux fois moins qu’à Ottawa ou à Edmonton, et quatre fois moins qu’à Montréal.

Selon l’ancien président de la Régie des services publics du Manitoba, Graham Lane, cette situation nuit autant aux clients qu’aux chauffeurs.

Les fins de semaine, les soirs d’événements spéciaux, tout comme pendant les Fêtes, les Winnipégois qui appellent un taxi peuvent patienter jusqu’à une heure avant de le voir arriver.

Le saviez-vous vraiment?
Une profession pour immigrant d’abord

  • Les immigrants occupaient en 2006 environ 45 % des postes dans cette profession au Canada.
  • Cette proportion atteint 61 % dans la région de Montréal. Seulement 13 % des immigrants dans cette profession sont titulaires d’un diplôme universitaire, proportion près de trois fois inférieure à la proportion des travailleurs immigrants qui sont titulaires de tels diplômes dans l’ensemble des professions (34 %).
  • Au total, seulement 0,4 % des travailleurs immigrants titulaires d’un diplôme universitaire occupent un emploi dans cette profession.
Winnipeg est la ville canadienne qui compte le moins de taxis par habitant.
© Christian Freynet-Kuzdub/Radio-Canada

Liens externes

Pour y voir plus clair dans l’industrie du taxi – Ville de Montréal

Bientôt le taxi près de chez vous – LaPresse

L’avenir de l’auto en libre-service à Montréal est incertain – Radio-Canada

Catégories : Économie, Immigration et Réfugiés, Politique, Société
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