Selon l'enquête, les Canadiens plus âgés « sont très cyniques, sont moins confiants en ce qui concerne trouver des solutions », tandis que les jeunes « sont en fait beaucoup plus optimistes, ont davantage confiance dans l'idée de trouver des solutions ».

Selon l'enquête, les Canadiens plus âgés « sont très cyniques, sont moins confiants en ce qui concerne trouver des solutions », tandis que les jeunes « sont en fait beaucoup plus optimistes, ont davantage confiance dans l'idée de trouver des solutions ».
Photo Credit: iStock

Et si les jeunes électeurs pouvaient refaire le Canada ou revoir le Québec

Les jeunes ont le pouvoir de changer le paysage politique fédéral, selon un sondeur.

Une nouvelle analyse portant sur le poids électoral potentiel des plus jeunes électeurs révèle que ceux-ci devraient repenser leur abstentionnisme.

Si les jeunes Canadiens avaient été aussi nombreux à voter en 2011 aux dernières élections fédérales que la population en général, le sondeur Nik Nanos soutient qu’ils auraient changé le résultat des élections qui a élu le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Ces jeunes auraient également changé le ton et le contenu des débats politiques.

Aide-mémoire

  • Lors des élections canadiennes de 2011, tout juste un peu plus de 60 % des électeurs inscrits se sont prévalus de leur droit de vote.
  • Chez les moins de 30 ans, ce taux de participation est tombé sous les 40 %!
Nik Nanos, président de la firme de recherche Nanos Research.
Nik Nanos, président de la firme de recherche Nanos Research. © CBC

Ce qu’à découvert Nik Nanos et qui aurait pu changer le visage du Canada

M. Nanos s’est servi des données recueillies lors de sondages quotidiens pendant la campagne de 2011, ainsi que d’études effectuées pour l’Institut de la recherche sur les politiques publiques pour répondre à la question : « Que se serait-il passé si 60 % des jeunes avaient voté? » Réponse : les conservateurs de Stephen Harper n’auraient sans doute pas gagné de majorité.

De façon encore plus importante, dit-il, le débat politique aurait été plus optimiste, et aurait porté sur davantage de sujets si les jeunes avaient été davantage impliqués.

« Ce que nous avons constaté, c’est que leurs sujets d’intérêt et d’inquiétude sont beaucoup plus variés que ceux des Canadiens plus âgés, qui se préoccupent d’emplois et de santé, mentionne M. Nanos lors d’une entrevue. Alors, si vous êtes un jeune Canadien, vous êtes deux fois plus porté à affirmer que l’environnement est un dossier prioritaire. »

Le saviez-vous?

  • Une majorité des solutions visant à accroître la participation électorale des jeunes au Canada tournent autour de l’idée de faciliter le vote, en installant des bureaux de vote dans les universités et en prévoyant de plus longues périodes de vote par anticipation, entre autres initiatives.

EN COMPLÉMENT D’INFORMATION

Les jeunes Québécois ne décrochent pas de la souveraineté, mais leurs opinions pèseraient de moins en moins

Ce qui est problématique pour le Parti Québec et ses leaders de la génération baby-boomer qui font la promotion de la séparation du Québec du reste du Canada est le fait qu’en 2014 les jeunes Québécois en faveur de cette indépendance ne pèsent plus aussi lourd politiquement que le passé.

Contrairement aux référendums sur l’indépendance de 1980 et 1995, la génération montante est proportionnellement moins importante.

ÉCOUTEZ NOTRE REPORTAGE
Écoutez

Jeunes partisans du OUI à l'indépendance lors du référendum de 1995.
Jeunes partisans du OUI à l’indépendance lors du référendum de 1995. © PC/RYAN REMIORZ

Liens externes

Les jeunes peuvent changer le paysage politique fédéral – LaPresse

Les jeunes décrochent de la souveraineté – LaPresse

Jeunes Québécois: « Canada, adieu ! » – L’actualité

Catégories : Politique, Société
Mots-clés : , , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.