Nicole Léger, Léo Bureau-Blouin et Bertrand St-Arnaud du Parti québécois en conférence de presse dimanche.

Nicole Léger, Léo Bureau-Blouin et Bertrand St-Arnaud du Parti québécois en conférence de presse dimanche.

Le Parti québécois craint de perdre l’élection en raison de fraudeurs du Canada anglais

Le PQ est « extrêmement préoccupé » à l’idée que le scrutin puisse être décidé par les gens du reste du Canada.

Les responsables du parti de la première ministre Pauline Marois basent leurs préoccupations sur le fait qu’ils disent avoir noté des inscriptions électorales accrues dans deux circonscriptions de la région montréalaise.

« Nous voulons nous assurer que le directeur général des élections prend les mesures que nous avons besoin pour nous assurer que ce vote est québécois et que l’élection n’est pas décidée par les gens du reste du Canada », a déclaré le candidat du PQ, Léo Bureau, lors d’une conférence de presse dimanche matin.

« Nous voulons nous assurer que c’est les Québécois qui choisissent leur gouvernement. »

– Leo Bureau-Blouin, candidat du Parti québécois

Le saviez-vous?

  • Léo Bureau-Blouin (né à Montréal le 17 décembre 1991) est un ex-leader étudiant et une personnalité politique québécoise.
  • Ancien président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), il a été particulièrement actif durant la grève étudiante québécoise de 2012.
  • Le 25 juillet 2012, il annonce officiellement sa candidature à l’élection générale québécoise de 2012 pour le Parti québécois dans la circonscription de Laval-des-Rapides.
  • Le 4 septembre 2012 au soir, il remporte la victoire avec l’obtention de 37,9 % des suffrages exprimés par une majorité simple de seulement 2114 voix sur son plus proche adversaire.
  • Le 13 septembre 2012, il devient le plus jeune député de l’histoire de l’Assemblée nationale du Québec à l’âge de 20 ans, 8 mois et 18 jours.
La première ministre, Pauline Marois, et le député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin
La première ministre, Pauline Marois, et le député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin

Augmentation des électeurs non francophones qui soulève des soupçons à Montréal

En raison de ces préoccupations, le PQ a présenté une liste de revendications au directeur général des élections, au Québec comprenant des rapports quotidiens sur l’inscription des électeurs.

Dans un communiqué publié hier, le directeur général des élections a affirmé que le personnel électoral est formé pour repérer les cas de fraudes et pour prendre des décisions concernant l’admissibilité des électeurs.

« Ces travailleurs forment une autorité indépendante et ont pleine juridiction et la compétence d’examiner les nouveaux électeurs sur les listes électorales, d’apporter des corrections aux listes », a déclaré le Directeur général des élections.

Le DGEQ estime que les craintes selon lesquelles les élections pourraient être « volées par des gens de l’Ontario » ne sont pas fondées

Le DGEQ estime qu’il n’y a « rien d’anormal » en ce moment. La DGEQ fait aussi une mise en garde par rapport à certains mots comme « Fraude » et « élections volées » utilisés par certains partisans politiques qui sont des mots que le DGEQ affirme ne pas utiliser. « Nous ne les utilisons pas, car ils sont exagérés », a tranché le porte-parole du DGE, Denis Dion, dimanche après-midi. « Il n’y a pas de danger d’élections volées. »

Chiffres à l’appui, M. Dion a démontré que le nombre d’inscriptions était en baisse par rapport au scrutin de 2012 sur les listes électorales des cinq circonscriptions analysées, à l’exception de Saint-Henri-Sainte-Anne.

Denis Dion, porte-parole du DGEQ
Denis Dion, porte-parole du DGEQ

Réactions des autres partis politiques

Le chef du parti libéral Philippe Couillard qui est en ce moment légèrement en avance dans les sondages affirme qu’il a confiance dans le directeur général des élections du Québec pour superviser le processus d’enregistrement. Il dit qu’il n’est pas surpris cependant que plus de gens tentent de s’inscrire étant donné les enjeux économiques et référendaires de cette élection.

Le chef du parti Coalition Avenir Québec chef, François Legault, dit que de factotum il croit que c’est le travail du directeur général des élections d’enregistrer tout le monde au Québec qui est admissible à voter. Il dit qu’il n’a pas vu tout ce qui pourrait suggérer qu’il y a de la fraude électorale.

Le co- porte-parole du petit parti Québec Solidaire, Amir Khadir, affirme qu’il faut demeurer prudent dans l’interprétation d’une augmentation des inscriptions d’électeurs dans certaines régions et qu’il est injuste de supposer que chaque nouveau demandeur tente d’influer l’élection sans avoir un droit légitime de le faire.

Aide-mémoire

Ce que disent les plus récents sondages

  • Si des élections provinciales avaient eu lieu la semaine dernière au Québec, la firme de sondage CROP estime que le Parti libéral du Québec aurait obtenu 39 % des votes, une hausse de trois points par rapport à son enquête réalisée pour Radio-Canada une semaine plus tôt.
  • Comparativement aux résultats de février, le Parti libéral grimpe de cinq points.
  • Le PQ de la première ministre Pauline Marois aurait obtenu 36 % des suffrages – le même compte que la semaine précédente, mais une glissade de quatre points par rapport à février.

Liens externes

Le DGE réagit aux allégations de fraude dans l’inscription de nouveaux électeurs – LaPresse

Allégations de fraude dans l’inscription de nouveaux électeurs : le DGE réagit – Huffington Post

Listes électorales: Marois demande des assurances au DGE – Le Devoir

.

Catégories : Politique
Mots-clés : , , , , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.