Enfant avec un surpoids

Au Canada, que pouvez-vous faire avec un enfant s’il est trop gras?

Nos grands enfants canadiens de plus en plus gros… Et puis après?

Si vous êtes parent d’un enfant obèse ou qui est sur le point de le devenir vous connaissez sans doute parfaitement les statistiques que les médias tapageurs vous ressortent, à Noël, à Pâques ou à la fin des classes : un enfant sur cinq, un sur quatre ou même affirment certains, un sur trois a des problèmes de poids.

Les proportions changent effectivement d’une étude à l’autre, mais elles pointent toute dans la même direction, vers une augmentation des cas problèmes : votre enfant courre beaucoup de risque aujourd’hui d’être trop gras ou obèse et il hypothèque ainsi son avenir, sa vie!

En chiffres…

  • En un quart de siècle, le taux d’obésité chez les jeunes Canadiens a quintuplé.
  • En 2013, l’UNICEF publiait un rapport affirmant que le Canada est le troisième pire pays au rang de l’obésité infantile parmi les pays développés.

Statistique Canada
Statistique Canada

Des parents canadiens à la recherche d’une solution

Oublions un moment ces statistiques alarmantes et répondons à la question : que faire si le petit être le plus précieux de votre vie montre des signes alarmants d’embonpoint. On se dit bien sur qu’en grandissant, ils vont perdre ce poids, mais en vérité les enfants gras d’aujourd’hui sont les statistiques de maladies coronariennes de demain.

Une série de spécialistes indique que plusieurs solutions sont déjà à la portée de main de tous les parents canadiens.

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Le saviez-vous?
Pourquoi les proportions d’enfants gras ou obèses changent-elles avec les études?

  • Les estimations de la prévalence de l’obésité sont habituellement fondées sur le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC).
  • L’IMC est une mesure du poids par rapport à la taille.
  • Mais il est complexe sur le plan logistique et coûteux surtout d’obtenir des mesures de la taille et du poids précises.
  • Les responsables des enquêtes sur la santé et le poids préfèrent donc le plus souvent demander aux participants des études d’indiquer leur taille et leur poids.
  • Évidemment, certains mentent ou se cachent la vérité…
  • Les adultes ont tendance à sous-estimer leur poids, mais à surestimer leur taille.
  • Dans le cas des adolescents, le poids est également sous-estimé. Même si le biais de taille est faible il entraîne une sous-estimation systématique de la prévalence de l’obésité.
  • Pour les enfants, de nombreuses enquêtes laissent aux parents le soin de déclarer la taille et le poids de l’enfant.
  • Les études de la validité de ces déclarations des parents sont relativement rares, et les résultats ne sont pas uniformes.

Liens externes

Chaire de recherche sur l’obésité – Université Laval de Québec

Obésité juvénile – Gouvernement du Canada

Freiner l’obésité juvénile – Agence de la santé publique du Canada 

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