Par son aspect et son intelligence l’ours est au Canada l’animal le plus proche de l’homme.
Il y aurait dans l’allure de certains de nos ours canadiens bien malins et sous leurs dehors rustres et bourrus quelque chose de fondamentalement humain.
Bien sûr, les personnages animés de Walt Disney ou l’histoire littéraire du brave Winnie l’ourson aident à plus facilement anthropomorphiser cet animal aux yeux des Canadiens.
Mais il faut reconnaître qu’il y a dans l’aptitude de l’ours à se tenir debout et à marcher sur la plante des pieds; dans sa facilité de se servir de ses pattes comme de mains et de servir de branches ou de roches comme des outils, quelque chose de pénétrant qui rapproche cette bête de l’être humain.
Debout les ours! Le printemps est arrivé et la chasse à l’ours est commencée…
C’est à nouveau depuis quelques jours au Québec et en Colombie-Britannique la période de la chasse à l’ours noir du printemps. Il n’y a plus que dans ces deux provinces où cette chasse récréative est légale car d’année en année la controverse autour de ce type de sport s’accroît.
On reproche aux gouvernements provinciaux du Canada qui autorisent cette chasse de ne pas bien évaluer avec précision l’état de santé des populations d’ours et de réellement savoir combien ils sont.
D’autres Canadiens s’opposent à cette chasse à l’ours centenaire, car ces animaux semblent à la fois très intelligents et très sensibles, des qualités essentiellement humaines.
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La chasse à l’ours au Canada est-elle devenue inhumaine?
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Une autre preuve que nos ours ne sont pas que des bêtes
Regardez bien la vidéo qui accompagne aujourd’hui notre article. Filmée il y a quelques jours à peine, cette vidéo nous montre une mère ourse qui vient secourir un nouveau-né qui s’est hasardé au bord d’une route de montagne achalandée en Colombie-Britannique.
En regardant ces images, il est difficile de ne pas être saisi d’un élan émotif, peut-être irrationnel certes, mais bien réel envers l’essence maternelle ou la nature quasi humaine de cette bête.
Le chasseur de tornades albertain Ricky Forbes a raconté au journal britannique The Telegraph, qu’il conduisait dans le parc national de Kootenay en Colombie-Britannique lorsqu’il a aperçu un ourson sur le bord de la route. Il s’est arrêté de l’autre côté de la route pour filmer la scène. Une ourse est alors surgie derrière un muret de béton. Puis, après avoir regardé des deux côtés de la route, elle s’est mise à agripper le petit animal par la peau du cou et le tirer vers elle à l’abri de la circulation.
https://www.youtube.com/watch?v=fP3rigAU7V4
Le saviez-vous?
- Le mot ours, qu’il soit singulier ou pluriel, se prononce toujours de la même façon: [uRs] (ours) avec le -s final.
- On a déjà utilisé une prononciation différente pour le pluriel. Alors qu’on prononçait [uRs] (ours) pour le singulier, on prononçait [uR] (our), sans le -s final, pour le pluriel. On a même déjà utilisé cette prononciation pour le singulier.
- Aujourd’hui, toutefois, la prononciation [uR] (our) n’est pas inexacte, mais elle est considérée comme vieillie, y compris au pluriel, et on doit lui préférer la prononciation [uRs] (ours).
- Lorsque le mot ours est suivi d’un mot qui commence par une voyelle ou par un h muet, on fait généralement la liaison avec le s; la liaison avec un z est aussi considérée comme vieillie par plusieurs.
Source : Office québécois de la langue française
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