La taïga, image typique d'Eeyou Istchee Baie-James au Québec

La taïga, image typique d'Eeyou Istchee Baie-James au Québec
Photo Credit: bonjourquebec.com

Fonds Restor-Action Nunavik: Une humble fierté pour André Gaumond des Mines Virginia

André Gaumond a monté son entreprise d’exploration minière en se cherchant un créneau bien précis, une niche comme il dit.

Il se faisait beaucoup d’exploration minière en Abitibi et presque rien juste au nord, vers la baie James, pourtant, c’est la même province géologique.

imgresDepuis 20 ans, Mines Virginia, dont le siège social est à Québec, explore cette région de moyen nord québécois, « un 500 kilomètres pas 500 kilomètres », dit-il, avec des techniques modernes mais, surtout, avec des passionnés de la recherche et, évidemment, de la découverte.

À ce jour, Mines Virginia as découvert six gisements d’importance. Quatre d’entre eux l’ont été en suivant la piste des déplacements glaciaires, dont le très imposant gisement Eleonore.

En 2002, un membre de son équipe sur le terrain avait trouvé ce qu’on appelle un bloc erratique, une parcelle importante de rocher déplacé par le mouvement des glaciers lors des grandes glaciations qui se sont achevées il y a 10 000 ans.

Le bloc présentait un potentiel aurifère intéressant mais, restait à trouver le gisement d’origine. 18 mois plus tard, un affleurement à peine perceptible sur une presqu’île était la clé de l’énigme.

Aujourd’hui, ce bout de terre recèle un gisement de 12 milliards de dollars.

N’étant pas producteur amis bien explorateur dans l’âme, André Gaumond et les Mines Virginia ont vendu le gisement Éléonore en 2006. Vendu, et bien vendu.

 Exemples de sites réhabilités - avant, après - avec le Fonds Restor-Action Nunavik
Exemples de sites réhabilités – avant, après – avec le Fonds Restor-Action Nunavik © minesvirginia.com

Fonds Restor-Action Nunavik

André Gaumond est aussi à l’origine de la création du Fonds Restor-Action Nunavik (FRAN), un fonds voué à la réhabilitation de sites d’exploration minière, d’exploitation de pourvoiries etc, abandonnés dans le Nord.

Quand il a été frappé par l’étendue du carnage (par un reportage télé diffusé sur les ondes de notre diffuseur national Radio-Canada et intitulé « Le Nord, le dépotoir minier du Québec »), il a alerté ses collègues de l’industrie et, en une semaine, il avait réuni un demi-million de dollars.

En un an, ce sont deux millions que l’industrie minière au Québec avait amassé pour lancer le fonds et le ministère de l’Environnement y ajoute sa contribution, quatre millions, et c’était parti.

André Gaumond, président de la société d’exploration minière Mines Virginia © http://minesvirginia.com/

Le Fonds Restor-Action Nunavik c’est :

  • 18 sites majeurs nettoyés
  • 4 conteneurs de déchets dangereux récupérés et traités
  • Plus de 30 pièces d’équipements lourds abandonnés et sortis du bois
  • Plus de 400 000 barils de pétrole
  • 200 bonbonnes de propane
  • 14 grands réservoirs
  • 23 100 litres de résidus d’hydrocarbures
  • 2 000 litres d’huile à moteur
  • 700 batteries

C’est aussi un partenariat tripartite : industrie minière, gouvernement du Québec et Premières Nations.

André Gaumond, président des Mines Virginia est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez

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