Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver

Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver
Photo Credit: PC/Ivan Sekretarev

Déficit zéro pour les Jeux olympiques 2010 de Vancouver

Il s’agit d’une performance budgétaire exemplaire et rarissime pour une ville hôte des JO.

Selon le Comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver (COVAN), les Jeux de 2010 ont atteint ont ainsi atteint l’équilibre budgétaire, avec des dépenses et des revenus de presque 1,9 milliard de dollars.

La contribution du gouvernement canadien s’est chiffré à 74 millions de dollars et celle du gouvernement provincial de la Colombie-Britannique à plus de 113 millions de dollars, et celles des autres ordres de gouvernements 176 millions de dollars.

Le Comité international olympique (CIO) a reversé quant à lui au comité organisateur 659 millions de dollars en commandites et autres revenus afférents.

Les athlètes canadiens aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010
Les athlètes canadiens aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010 © PC/Roger Hallett

Pas de déficit et des équipements laissés en héritage

Selon le COVAN, tous les sites de compétitions ont été remis en bon état aux autorités locales, à titre d’héritage olympique. Les membres du comité organisateur se sont réunis une dernière fois le 27 juin dernier et ils ont adopté le bilan financier final.

Le président du conseil du comité organisateur, Ken Dobell, s’est réjoui, pour le Canada, que les Jeux de Vancouver ne se soient pas soldés par des dettes.

Depuis 1976, où les Jeux de Montréal ont laissé dans leur sillage, un déficit de 990 millions de dollars (600 millions d’euros) que les contribuables de la province du Québec ont mis trente ans à rembourser, recevoir les jeux Olympiques coûte cher aux villes hôtes.

Les budgets n’ont cessé de s’envoler surtout depuis les jeux d’Athènes en 2004 (13 milliards d’euros), Pékin en 2008 (40 milliards d’euros) et Sotchi en 2014 (24 milliards d’euros prévus).

Le saviez-vous?

La rentabilité des Jeux varie selon la saison.

  • Aux Jeux d’été, de nombreuses épreuves sont payantes, contrairement aux JO d’hiver qui sont plus compliqués à rentabiliser, car les pistes de bobsleigh, de tremplin de saut par exemple ne peuvent pas être réutilisées partout.
  • Beaucoup d’épreuves sportives d’hiver sont également gratuites comme le ski alpin, le ski de fond.
  • Il y a aussi moins de touristes qui se déplacent pour la tenue de ces Jeux.
    Une vue aérienne de l'avancement des installations olympiques, à Rio de Janeiro. Le quartier Barra de Tijuca sera au coeur des JO.
    Une vue aérienne de l’avancement des installations olympiques, à Rio de Janeiro. Le quartier Barra de Tijuca sera au coeur des JO. © GI/YASUYOSHI CHIBA

Quatre ans plus tard : l’héritage des JO de Vancouver sur ses citadins – Radio-Canada

L'Anneau de glace de Richmond a été réaménagé en un centre sportif multifonctionnel après la présentation des Jeux olympiques de Vancouver en 2010. Il continue tout de même à servir de site permanent d'entraînement à des équipes sportives. Caroline Morneau a rencontré quelques-uns de ces athlètes.

Liens externes

Déficit zéro pour les JO de 2010 à Vancouver – Radio-Canada

Les villes olympiques se ruinent depuis trente ans – Echos magazine 

Les villes olympiques gagnent rarement – Courrier International 

Comment les JO 2004 ont ruiné la Grèce – State.fr

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