Cette somme devrait aider l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à répondre aux besoins humanitaires immédiats des déplacés dans ce pays situé à l’extrémité orientale de la corne de l’Afrique.
Depuis des années, le pays est aux prises avec de l’instabilité politique, des conflits et la sécheresse, obligeant environ un million de personnes à bouger. En 2011, la Somalie a connu sa pire sécheresse en 60 ans. La famine qui en a résulté a fait près de 260 000 morts.
Trois ans plus tard, près de trois millions de personnes doivent lutter quotidiennement pour se nourrir, et plus de 200 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë et risquent de mourir, alors que le gouvernement somalien a déclaré un état de sécheresse dans sept régions et a averti que la tragédie de 2011 pourrait se reproduire.
La FAO, qui craint que la situation alimentaire ne se détériore dans ce pays d’ici décembre, a besoin de 663 millions de dollars américains (724 millions de dollars canadiens) pour éviter un désastre humanitaire, selon l’expert onusien indépendant Bahame Tom Nyanduga.
La diaspora somalienne serait la plus importante diaspora africaine au Canada.
Le million de dollars versé par le Canada devrait accroître la résilience des Somaliens relativement à d’autres crises alimentaires, comme les mauvaises récoltes dues à la sécheresse ou la hausse du prix des denrées.
Plus de 37 millions de dollars auraient déjà été donnés par le gouvernement canadien à des organisations humanitaires en 2013 afin de venir en aide aux Somaliens touchés par la crise.
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