Photo Credit: Brian Finke via Wired

De l’héroïne prescrite légalement à Vancouver

Un juge en Colombie-Britannique a tranché en faveur d’un groupe de toxicomanes qui demandaient de traiter leur dépendance à l’aide d’héroïne, les exemptant ainsi d’une interdiction fédérale.

Jusqu’à 200 patients pourraient avoir accès à de la diacetylmorphine importée d’Europe d’ici Noël.

L’emploi de cette drogue opioïde fabriquée en laboratoire comme traitement de substitution a fait l’objet d’études dans une demi-douzaine de pays, dont le Canada, avec des résultats concluants.

Elle est jugée efficace pour aider les personnes sévèrement dépendantes à réduire leur consommation d’héroïne de rue, dans les cas où la méthadone ne produit pas l’effet attendu.

Le gouvernement canadien ne contestera pas la décision, mais il s’y oppose.

L’année dernière, la ministre fédérale de la santé a modifié le programme qui permet à des personnes atteintes de maladies rares, par exemple, d’obtenir des médicaments n’étant pas approuvés au Canada à des fins thérapeutiques, en interdisant la prescription de drogues comme l’héroïne.

Rona Ambrose déclarait alors: «Notre but est d’empêcher les toxicomanes de se procurer de l’héroïne, et non de leur en fournir.»

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