Une portion de la rue University, au centre-ville de Montréal sera désormais appelée boulevard Robert-Bourassa, du nom de celui qui a dirigé le Québec d’abord de mai 1970 à novembre 1976, puis de décembre 1985 à janvier 1994.
Le boulevard Robert-Bourassa croise le non moins célèbre boulevard René-Lévesque, du nom de l’ancien Premier ministre indépendantiste avec qui M. Bourassa croisé le fer sur la scène politique québécoise pendant plusieurs années.
Défenseur des intérêts du Québec
Le baptême du boulevard Robert-Bourassa, le 27 août, a été le point d’orgue d’une journée d’hommage à l’ancien Premier ministre du Québec.Organisée par le maire de Montréal, Denis Coderre, la cérémonie posthume a été l’occasion pour celui-ci de faire de M. Bourassa un « citoyen d’honneur à titre posthume ». Elle a également été l’occasion pour la grande famille libérale québécoise de célébrer la mémoire de l’un de leurs illustres dirigeants.
Pour l’actuel premier ministre libéral du Québec, M. Philippe Couillard, « Monsieur Bourassa avait la vision d’un Québec ambitieux et prospère. Il était un visionnaire qui a lancé le projet du plus grand complexe hydroélectrique au monde, la Baie James, qui porte encore aujourd’hui le Québec. Pour l’entièreté de son œuvre, il a mon admiration et mon profond respect ».
Pour sa part, Mme Lise Thériault, Vice-première ministre et ministre de la sécurité du Québec a rappelé quelques étapes qui ont marqué la province sous les administrations de Robert Bourassa : institution de l’assurance maladie, aide juridique, création de l’Office de la protection du consommateur, adoption de la loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels, élaboration du Code civil du Québec, adoption de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, mise en place des règles de partage du patrimoine familial et création du Conseil du statut de la femme.
Mme Thériault a particulièrement insisté sur la contribution de Robert Bourassa à la protection et à la promotion de la langue française. Il a fait adopter la loi qui faisait du français la langue officielle du Québec en juillet 1974. Pour Mme Thériault, Robert Bourassa était « un ardent défenseur des intérêts du Québec»
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