Être lesbienne, gai, bisexuel, transgenre ou queer n’est pas de tout repos, même en 2014. L’actualité nous le rappelle régulièrement.
Avant les Jeux olympiques de Sotchi, le président Poutine promulguait deux lois homophobes. Pas plus tard que la semaine dernière, un polémiste français faisait réagir une actrice québécoise sur un plateau de télévision à propos « des désirs illimités des individus [qui] conduisent à la débâcle de la société », en parlant des gais.
Si certains pays autorisent maintenant le mariage entre personnes du même sexe, d’autres condamnent toujours la pratique des relations homosexuelles, avec des sanctions allant jusqu’à la peine de mort.
Intimidation d’un côté, mais d’un autre côté, progrès quant à la protection des droits de la personne pour les groupes transgenres.
« L’actualité mondiale nous démontre constamment que l’égalité des droits des personnes LGBTQ n’est pas encore une réalité », Alan Shepard, recteur de l’Université Concordia.
L’Université Concordia à Montréal accueillait, les 6 et 7 octobre, un séminaire international portant sur le mouvement mondial pour les droits des lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres et queers (LGBTQ) et sur son avenir.
Organisé par la Fondation Pierre Elliott Trudeau en collaboration avec Le Centre Jacques Cartier, Entrevoir l’avenir des droits des personnes LGBTQ réunissait des érudits et des militants venus de l’Europe, de l’Afrique, des États-Unis et du Canada, dont Geneviève Rail, la directrice de l’Institut Simone-De Beauvoir à l’Université Concordia.
ÉcoutezThèmes abordés lors du séminaire :
Héritage colonial et droits des personnes LGBTQ dans le monde
La criminalisation des communautés LGBTQ
Jeunes militants LGBTQ − nouvelles frontières
Après le mariage − droits LGBTQ dans les démocraties occidentales
Réalités transgenres et lutte pour les droits de la personne
Démarches interdisciplinaires du militantisme LGBTQ
Réfugiés LGBTQ et politique étrangère
L’Institut Simone-De Beauvoir est un collège de l’Université Concordia (Montréal, Québec). Fondé en 1978 comme site d’action et de production de savoirs sur la vie des femmes, il offre le plus ancien programme d’études féministes au Canada et il est reconnu comme un des lieux les plus innovateurs au Québec et au Canada pour l’étude des féminismes et le développement d’initiatives qui promeuvent l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que la justice sociale pour toutes et tous.
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