La mission en Irak reçoit l’appui de 58 % des Canadiens

Les autres, soit 42 %, privilégieraient plutôt une intervention non militaire, notamment de l’aide aux réfugiés.

C’est ce que nous apprend un sondage réalisé par la maison de sondage EKOS pour la Société Radio-Canada.

Lorsqu’on décortique de plus près ce sondage effectué auprès de 1671 Canadiens de 18 ans et plus, on réalise que les appuis aux frappes aériennes contre le groupe armé État islamique sont loin d’être uniformes au pays.

Selon le président de la firme EKOS, Frank Graves, « les appuis sont concentrés chez la base conservatrice. Dans le reste du spectre politique, les appuis sont beaucoup plus divisés et plus faibles ».

Le Parti conservateur du Canada, dirigé par le premier ministre du pays, Stephen Harper est le seul parti à avoir appuyé cette mission de combat.

Un soldat canadien observe un CF-18, à Trapani, en Italie.
Un soldat canadien observe un CF-18, à Trapani, en Italie. © PC/Presse canadienne/Sean Kilpatrick

Chez les sympathisants au parti libéral, l’approbation est de 53 %, le taux glisse à 35 % chez ceux qui soutiennent le parti néo-démocrate.

Si les Canadiens veulent que le pays intervienne face à la menace du groupe armé État islamique, ils sont beaucoup moins nombreux à appuyer l’envoi de troupes de combat sur le terrain en Irak et en Syrie : 62 % des répondants s’opposent à cette idée. 21 % des répondants se limiteraient à des frappes aériennes, 23 % combineraient ces frappes à une intervention militaire au sol.

Le Québec fait bande à part

Dans cette province, les appuis à la mission de combat sont les plus faibles. Moins de la moitié des Québécois (46,5 %) sont pour ces frappes.

Par ailleurs, les Canadiens ne sont pas rassurés par la situation mondiale. Une majorité de répondants (56 %) estiment que le monde est plus dangereux qu’il y a cinq ans.

RCI avec Radio-Canada

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