Cette enquête montre que les Canadiens n’ont pas tous la même définition de ce que signifie être libre de dettes.

Cette enquête montre que les Canadiens n’ont pas tous la même définition de ce que signifie être libre de dettes.
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Pour un Canadien sur quatre les prêts hypothécaires ne sont pas des dettes

La tête dans le sable?

Un sondage auprès des propriétaires canadiens suggère que plusieurs d’entre eux vont effectuer un réveil brutal lorsqu’ils vont découvrir à quel point ils sont endettés et le poids que cette dette personnelle va représenter à l’âge ou ils aimeraient théoriquement prendre leur retraite.

L’agence Financière Manuvie révèle que l’une des principales raisons de cette grosse surprise est due au fait que 27 % des Canadiens ne comptent pas les prêts hypothécaires comme étant une dette.

Dans cette enquête réalisée auprès de 2373 propriétaires de partout au Canada mené en septembre et publiée lundi par la Banque Manuvie du Canada, plus d’un quart des répondants ont dit qu’ils se considèrent comme étant libre de toute dette, en dépit du fait qu’ils ont différents types de dette.

Vingt-sept pour cent ont dit qu’ils se considèrent comme sans dette, même s’ils ont une hypothèque. Presque autant, 23 pour cent, on dit qu’ils sont sans dettes même s’ils doivent encore de l’argent sur un prêt de voiture. Et 11 pour cent ont dit qu’ils se considèrent sans dette malgré le fait qu’il doivent toujours rembourser à la banque un emprunt sur une ligne de crédit.

Cette enquête montre que les Canadiens n’ont pas tous la même définition de ce que signifie être libre de dettes.

Pas de dettes à la retraite

Les réponses des consommateurs se sont avérées particulièrement intéressantes compte tenu du fait que 83 pour cent des répondants ont dit que d’être libre de toute dette était « très important » pour eux afin d’atteindre une retraite réussie.

Seulement la moitié environ des répondants ont déclaré qu’ils étaient sûrs de parvenir à un état libre de dettes d’ici le temps de leur retraite. La confiance était plus faible chez les personnes dans la cinquantaine qui étaient plus proches de l’âge de la retraite. Ceux qui étaient un peu plus jeunes, dans la quarantaine, étaient plus sûrs d’être en mesure d’avoir une retraite sans dette.

Considérant que l’enquête n’examinait que les gens qui possèdent des maisons, il n’est peut-être pas surprenant que près d’un cinquième d’entre eux ait déclaré qu’ils prévoyaient accéder à au moins une partie de l’équité enfermée dans leurs maisons pour compléter leurs revenus à la retraite.

Environ 10 pour cent ont dit qu’ils avaient l’intention de vivre dans leurs maisons, mais emprunter contre celle-ci à la retraite. Un autre huit pour cent ont dit qu’ils prévoyaient réduire leurs besoins financiers en trouvant un logement moins cher.

En détail…

  • L’enquête a été limitée aux propriétaires âgés de 20 à 59, qui avaient un revenu annuel de 50.000 dollars au moins. Elle a été réalisée en septembre par la firme de sondage recherche Chambre, au nom de la Banque Manuvie du Canada.
  • Parce que c’était un sondage en ligne, il n’y a pas de marge d’erreur qui ne peut s’appliquer qu’à un échantillonnage aléatoire.

Plus de détails

Manulife survey suggests 27% don’t count mortgages as debt – CBC News

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