Vancouver : l’appartement est trop cher, louez un manoir

Vancouver : l’appartement est trop cher, louez un manoir
Photo Credit: PC / Presse canadienne

Vancouver : l’appartement est trop cher, louez un manoir

Vancouver, la métropole canadienne sur le Pacifique, affiche les prix immobiliers les plus extravagants au Canada.

En décembre dernier, alors que le coût moyen d’une maison standard était de 275 000 dollars à Halifax en Nouvelle-Écosse, de 339 000 dollars à Montréal au Québec et de 581 000 dollars à Toronto, métropole canadienne et capitale de l’Ontario, il dépassait les 840 000 dollars à Vancouver.

Ces prix à l’achat se répercutent aussi sur les prix à la location, de nombreux propriétaires achètent maisons et appartements en copropriété pour les mettre sur le marché locatif par la suite, avec des prix conséquents pour leur permettre de « rentrer dans leur argent » comme on le dit ici.

Qu’à cela ne tienne, un groupe de colocataires de Vancouver semble avoir déniché une avenue intéressante afin de vivre dans cette ville au marché immobilier surchauffé sans y laissé chemise et tout le reste.

Si la location d’un appartement s’avère être hors de prix, louons un manoir!

Leur maison, un manoir de 750 mètres carrés ( 7 550 pi.ca. en mesures archaïques) du quartier de Kerrisdale possède cinq chambres à coucher, quatre salles de bain et se loue pour 4 000 dollars par mois.

Les cinq partenaires, dont les âges vont de 20 ans à la jeune quarantaine, paient en moyenne 750 dollars par mois chacun.

Jeet-Kei Leung loue la plus grande des chambres avec sa compagne. Son écot dans le projet est de 1 100 dollars par mois.

« Il suffit de prendre le problème de la location par l’autre bout de la lorgnette,» dit-il. « Dans une maison de cette taille, le problème d’intimité ne se pose pas. Nous avons tout l’espace nécessaire et plus encore et nous ne défonçons pas notre budget. »

De plus en plus de familles à Vancouver se tournent vers cette option

Un règlement municipal de Vancouver interdit que plus de cinq personnes qui n’ont pas de liens familiaux entre eux vivent sous le même toit. Jeet-Kei Leung et ses colocataires espèrent voir être abroger ce règlement dans un proche avenir.

 

Catégories : Économie, Société
Mots-clés : , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.