Les soirées froides et les petits matins frigorifiques que nous connaissons cet hiver font que de nombreux Canadiens prennent un verre de whiskey canadien – appelé ici rye – le soir, histoire de tenter de se tenir un tant soit peu au chaud.
Le whiskey canadien s’appelle ainsi, car il est distillé à parti de grains de seigle (rye en anglais).
En Nouvelle-Écosse, un agriculteur se chauffe, littéralement, au seigle, tout en prenant son verre de rye occasionnellement, mais ce n’est pas notre propos ici.
Peter Maxner de Falmouth se chauffe aux grains de seigle.
« Je voulais avoir une méthode de chauffage qui soit plus douce pour l’environnement. Je ne voulais plus de mazout, chauffer au bois, c’est aussi très polluant, et je voulais quelque chose qui ne m’occasionner pas trop de travail. De plus, le bois de chauffage, c’est beaucoup de travail, très physique.»
Depuis 2005, monsieur Maxner se chauffe au seigle. Il estime sa consommation de cet hiver à une douzaine de tonnes de grains de seigle, une dépense d’environ 2 000 dollars.
Il achète son « grain de chauffage » localement et utilise une chaudière spécialement conçue à cet effet et fabriquée aux États-Unis.
La chaudière au seigle de Peter Maxner (Radio-Canada)
« Le seigle n’a pas le même rendement énergétique que le maïs par exemple. Il suffit d’en brûler un peu plus, c’est tout. »
Mais, avant de mettre au rencart votre chaudière actuelle, si l’envie vous prend de passer à ce mode de chauffage, assurez-vous d’avoir l’espace nécessaire pour recevoir une douzaine de tonnes de grains de seigle et le temps libre pour contrôler votre stock et nettoyer les cendres résiduelles du brûleur.
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