Le bilan du violent séisme qui a secoué le Népal ne cesse de grimper. Il y aurait plus de 3500 morts. Ce bilan pourrait encore s’alourdir au regard des informations peu rassurantes en provenance de certains villages reculés situés en zones montagneuses.
La menace des incessantes répliques plane toujours. L’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement, tout comme les fournitures d’urgence dans les hôpitaux qui sont débordés.
Ce tremblement de terre, le plus important à frapper ce pays depuis 80 ans, a semé l’horreur jusqu’aux pentes de l’Everest, le plus haut sommet du monde. Son épicentre de magnitude 7,8 se trouverait à 80 km au nord-ouest de Katmandou la capitale.
L’équipe d’intervention en cas de catastrophe du Canada y est déployée pour évaluer la situation sur le terrain. Une équipe d’urgence constituée essentiellement de soldats spécialisés en recherche et en sauvetage en zone urbaine et du personnel médical avait déjà été dépêchée sur place hier.
Le registre du ministère des Affaires étrangères du Canada fait état de plus de 388 Canadiens qui se trouveraient actuellement au Népal. La présence des employés consulaires a été rehaussée pour venir en aide aux Canadiens qui seraient dans une situation difficile.
Les organisations non gouvernementales et autres structures de coopération internationale canadiennes, ainsi que les associations de Népalais au Canada sont également mobilisées au regard de l’ampleur de la catastrophe.
Le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) fait partie des organisations canadiennes qui volent au secours des victimes. France-Isabelle Langlois, directrice des communications et du développement du centre, a précisé la nature de l’aide à apporter, dans un entretien avec Alice Chantal Tchandem.
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