Avec près 10% des forêts de la Terre et avec un climat très sec en été, il est tout à fait normal que des feux de forêt se déclarent au début de chacune des belles saisons pour ne s’éteindre complètement qu’avec la venue des temps froids et des pluies d’automne.
Au cours des 25 dernières années, les feux de végétation (forêts, sous-bois, taïga, toundra, prairies, etc.) ont brûlé en moyenne 2,3 millions d’hectares par année.
Statistique intéressante, seulement 3% de ces feux ne touchent que des superficies de plus de 200 hectares. Ils sont par contre responsables de la presque totalité des surfaces brûlées soit 97%.
Est-ce que les feux de forêt sont « gérables »?
Oui et non.
Il est évident qu’un feu hors de contrôle peut être une menace pour les villes et villages, pour la vie en générale, humaine ou animale. De plus, ils entraînent de grosses dépenses. Au cours des dix dernières années, les coûts afférents à la lutte aux feux de forêt ont oscillé entre 500 millions et un milliard de dollars par année.
Par contre, il s’agit ici d’un phénomène tout à fait naturel. Spectaculaire, soit, mais naturel.
C’est souvent par le feu qu’une forêt se régénère. C’est ici que le « brûlage dirigé » devient un outil efficace de gestion de la santé sylvicole (amélioration des conditions écologiques, élimination des combustibles excessifs, etc.).
Reste que ce ne sont pas tous ces feux qui peuvent être contrôlés. La gestion forestière est une activité à haut risque quand vient le temps de tirer avantage d’un feu naturel. Les conditions climatiques, la direction du vent, doivent constamment être prises en compte quand vient le temps de de se servir de cet outil pour gérer la forêt.
Comme le dit si bien l’adage : « Le feu et l’eau, de bien grands serviteurs, de bien mauvais maîtres. »
Pour en savoir plus : Le Service canadien des forêts.
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