Une affaire a fait grand bruit cette semaine au Québec et au-delà de nos frontières, l’histoire de François Bugingo. Il était jusqu’à samedi dernier journaliste. Il commentait, dans plusieurs médias québécois, l’actualité internationale. Mais selon les preuves recueillies par une journaliste du quotidien La Presse de Montréal, qui a fait enquête sur Monsieur Bugingo, celui-ci aurait inventé de toutes pièces de nombreux reportages internationaux.
Si la crédibilité de toute la profession a été ébranlée par ces révélations, qu’en est-il de l’information internationale, déjà l’enfant pauvre des médias canadiens?
Entrevue avec Florian Sauvageau, professeur émérite au département d’information et de communication de l’Université Laval et directeur du centre d’études sur les médias de l’Université Laval.Écoutez
« Actualité internationale – Amenons le monde aux Québécois
Pourquoi cette information est-elle cruciale pour nos lecteurs? Parce que le Québec exporte la moitié de son produit intérieur brut (PIB), et que faire des affaires à l’étranger sans savoir ce qui s’y passe est suicidaire. »
François Normand – Journaliste spécialisé en affaires internationales au journal Les Affaires, 10 décembre 2013
Selon Influence Communication, courtier en nouvelles au Canada, « au Québec en 2014, le poids médias des nouvelles internationales était inférieur de 56 % à celui de l’ensemble du Canada et représentait la moitié du poids médias moyen obtenu dans 160 pays. » Qu’en sera-t-il pour 2015?
François Bugingo: des reportages inventés de toutes pièces
Un récit de Bugingo contesté par des militaires libyens
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