Des locataires déménagent.

Les locataires québécois auraient confiance en leurs propriétaires

Propriétaires et locataires: comme des larrons en foire?

Quand on évoque les relations entre propriétaires et locataires au Québec, ce sont généralement les conflits qui retiennent l’attention : non-paiement du loyer par un locataire, hausse soudaine du prix du loyer, abandon du logement en cours de bail, refus du locataire de donner accès à son logement, harcèlement de la part du propriétaire, bruits anormaux ou intempestifs, etc.

Mais voilà qu’un nouveau sondage nous apprend que les locataires québécois apprécient leurs relations avec leurs propriétaires. L’enquête de la firme L’Observateur indique notamment que les locataires attribuent la note de  8/10 aux propriétaires pour leur gestion et de 8,2/10 pour leur degré de  confiance envers les propriétaires.

Hans Brouillette, Directeur des affaires publiques de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) explique.

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Un logement rendu insalubre par les anciens locataires
Un logement rendu insalubre par les anciens locataires © RPHL

Moyen de pression sur Québec

La CORPIQ veut se servir des résultats du sondage de L’Observateur pour faire pression sur le gouvernement du Québec afin que celui-ci permette aux propriétaires d’exiger un dépôt de garantie lors de la signature du bail.  Le dépôt de garantie est un montant qui doit être remboursé en totalité à la fin du contrat au locataire, à moins que le propriétaire l’ait utilisé, par exemple pour effectuer un paiement en retard.

Dans un contexte de confiance et de respect mutuels entre propriétaires et locataires, le dépôt de garantie ne devrait plus redouté, selon la CORPIQ. Mieux, cette disposition est plus que jamais indispensable à un moment où le marché locatif a besoin d’investissements en rénovation.

Les propriétaires réclament depuis longtemps l’imposition de ce dépôt de garantie aux locataires afin de s’assurer, entre autres choses, que le logement sera remis dans un état convenable à la fin d’un bail. Car lorsque le logement est laissé dans un mauvais état, soupirent les propriétaires, ils doivent en supporter les frais, dépensant ainsi des sommes qui auraient pu servir à l’amélioration de l’habitation.

Le sondage de L’Observateur, commandé par la CORPIQ,a été réalisé auprès de 550 locataires du marché privé non subventionné. Sa marge d’erreur est de 4,3 %, 19 fois sur 20.

Catégories : Économie, Politique, Société
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