L’armée canadienne a lancé 18 nouvelles frappes aériennes contre des cibles de l’État islamique en Irak. Aucune de la dernière série n’a été effectuée en Syrie, l’autre bastion du groupe extrémiste.
En fait, dans les trois mois depuis que le Parlement a accordé un élargissement de la campagne aérienne pour inclure la Syrie, seulement trois raids ont été menés au pays de Bashar el-Assad, pourtant présenté par le gouvernement Harper comme le coeur du mouvement extrémiste.
Depuis que les forces de l’État islamique ont marqué les esprits en s’emparant de la ville stratégiquement importante de Ramadi en Irak, la coalition dirigée par les États-Unis a accru le nombre de frappes aériennes, ainsi que ses relations publiques sur l’intervention.
Au moins 3 ans pour en finir avec l’État islamique
Le capitaine canadien de vaisseau Paul Forget a confirmé que le rythme des interventions des CF-18 canadiens avait augmenté, tout comme les sorties des autres membres de la coalition. Mais il n’a pas expliqué les raisons pour lesquelles la portion de territoire syrien contrôlée par l’État islamique est relativement épargnée.
Paul Forget a simplement affirmé que les frappes aériennes sont assignées à divers pays pour diverses raisons à partir des bureaux de la coalition au Qatar. Il a également précisé qu’il va falloir probablement encore trois années avant de venir à bout de l’État islamique en Irak et en Syrie. Ce qui dépasse l’échéance canadienne de mars 2016, date jusqu’à laquelle le Canada s’est engagé à mener des actions militaires contre l’État islamique.
Plus tôt cette année, le plus haut commandant militaire du Canada, le général Tom Lawson, a attribué le faible nombre de frappes en Syrie au fait que, contrairement à l’Irak, ce pays compte très peu de forces amies sur le terrain pour aider à identifier des cibles.
(Avec la PC)
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