En 2012 on rapportait que le nombre de cas de syphilis avait considérablement augmenté en 20 ans au Canada, passant de 177 en 1993 à 1750 en 2010. Il en était de même avec les autres maladies transmises sexuellement comme la chlamydia et la gonorrhée.
Ces maladies transmises sexuellement sont toujours d’actualité en 2015. Ainsi, le nombre de cas de syphilis a bondi depuis un an à Ottawa, la capitale canadienne. Selon Santé publique Ottawa, cette hausse s’élève à 76 % dans les 12 derniers mois.
Ces cas sont hautement infectieux et touchent exclusivement des hommes, même si les femmes peuvent aussi être atteintes.
Dans plus de 90 % des cas, il s’agissait d’hommes ayant eu des relations homosexuelles.
Un tel constat est confirmé ailleurs au Canada. Selon le gouvernement fédéral, la syphilis touche de manière disproportionnée les hommes, plus particulièrement ceux de plus de 30 ans.
Si l’utilisation de condoms réduit les risques d’infection, ils ne sont que partiellement efficaces pour prévenir la transmission.
La syphilis peut être traitée à l’aide d’antibiotiques si on s’y prend suffisamment tôt. Le cas contraire, elle peut entraîner des conséquences sérieuses.
La syphilis se transmet lors de relations sexuelles orales, génitales ou anales avec une personne infectée. Les cas de syphilis étaient rares au Canada, mais les cas augmentent depuis 2001, lorsque des éclosions sont survenues dans les centres urbains. (Source : Gouvernement du Canada)
Les symptômes de la syphilis
Ils sont difficiles à identifier et peuvent être confondus avec ceux d’autres infections (ulcères, inflammation des ganglions, éruptions cutanées, etc.)
Ils peuvent se manifester dans les quelques jours ou dans les deux mois qui suivent l’infection. Comme la plaie n’est généralement pas douloureuse et qu’elle ne se voit pas, la personne peut ignorer qu’elle est infectée.
La plaie peut disparaître d’elle-même, sans traitement, mais l’infection persistera et progressera vers le stade secondaire.
RCI avec Radio-Canada
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