Comme le font plusieurs autres services policiers municipaux au Canada en ce moment où récemment, les policiers de la région de York en banlieue de la métropole de Toronto sensibilisent aux intersections ces jours-ci les automobilistes et les piétons à la sécurité routière.
Selon la police, le nombre d’accidents impliquant des piétons est souvent plus élevé après un changement d’heure, comme celui au Canada il y a une dizaine de jours, parce que les conducteurs et les piétons s’y habituent lentement.
Deux fois plus de piétons sont happés en moyenne dans la région de York en octobre et en novembre. Cela est souvent lié non seulement à la diminution de la lumière, mais aussi au mauvais temps. Et le problème est national.
En Ontario dans la ville de Toronto, le 28 octobre dernier, la police demandait aux automobilistes de redoubler de prudence à l’endroit des piétons, alors que pas moins de 16 d’entre eux avaient été happé ce jours-là en raison, dit-on, du mauvais temps.
Au Québec aussi, le sort des piétons devrait préoccuper les autorités. Ce sont 52 piétons qui sont morts en 2014 et 2589 qui ont été blessés dans des collisions avec des véhicules . Un record. Pourtant, personne jusqu’à tout récemment ne les représentait.
Le 6 octobre dernier, on a procédé au lancement officiel de l’organisme sans but lucratif Piétons Québec. Son objectif premier est de s’assurer que le point de vue des piétons sera dorénavant entendu lorsqu’il est question d’aménagement urbain et de la révision du Code de la route qui au Canada est une responsabilité provinciale
On les appelle des « usagers vulnérables » car ils ne font pas le poids contre une auto, une moto ou un vélo.
La nouvelle équipe de direction de Piétons Québec (Félix Gravel, Véronique Fournier, Geneviève Guérin, John Husk, Louis Bernier-Héroux, Geneviéve Rajotte Sauriol, Jean-François Bruneau, Jeanne Robin, Philippe Cousineau-Morin, Étienne Grandmont)
Le saviez-vous? Le piéton au Canada et au Québec n’a pas nécessairement priorité en tout temps – Même s’il a priorité à une traverse piétonnière, il peut recevoir une contravention s’il s’engage sans s’assurer du danger. C’est-à-dire que si un véhicule est déjà engagé et que le piéton entreprend de traverser, ce dernier est en tort et pourrait être puni par la loi. – Si un piéton traverse un boulevard sans se rendre au passage de piétons le plus près, il peut recevoir une contravention (très rare au Québec). – Traverser en diagonale une rue est aussi illégal pour un piéton. Il faut obligatoirement traverser de façon perpendiculaire (très rare au Québec).
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