Le renard gris est identifié comme étant potentiellement en péril conformément à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral.

Le renard gris est identifié comme étant potentiellement en péril conformément à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral.
Photo Credit: Zoo du parc Assiniboine

À la recherche de solutions pour préserver les espèces en péril au Canada

Le Canada et sa biodiversité remarquable, ses forêts boréales, ses forêts pluviales tempérées côtières, est un vaste territoire de 9 984 670 km2, soit le deuxième en importance dans le monde après la Russie.

Une bonne partie de ses richesses naturelles demeure encore saine, tout comme certaines régions sauvages qui se situent principalement en zones éloignées dans les territoires nordiques ou en zones peu peuplées qui connaissent une faible présence des infrastructures humaines.

Selon des descriptions basées sur les connaissances scientifiques, les connaissances des collectivités et celles des autochtones traditionnels, 70 000 espèces sont connues à ce jour au pays et de nombreuses autres sont encore à répertorier.

Cette riche biodiversité est malheureusement menacée, car si 77 % des espèces ont été classifiées comme étant en « sécurité », il y a environ 12 % de ces espèces qui sont considérées comme en « péril ».

Des constats mettent en lumière le fait que la situation de déclin varie selon les espèces. La classification du risque est connue pour certaines espèces comme les reptiles (43 %), les moules d’eau douce (35 %), et les amphibiens (20 %) qui représentent la plus grande proportion d’espèces classifiées comme « en péril » ou « possiblement en péril ». La réalité des menaces a suscité une augmentation des aires protégées à l’échelle nationale.

Conformément au mandat que lui a confié la Loi fédérale de 2002 sur les espèces en péril, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) ouvre à partir de ce 22 novembre à Ottawa en Ontario, une concertation de près d’une semaine dans le but de déterminer la situation de 19 espèces sauvages ciblées. Il s’agit principalement du caribou de peary, du lépisosté tacheté, du renard gris et de la couleuvre agile à ventre jaune.

Les couleuvres agiles à ventre jaune sont identifiées comme étant potentiellement en péril conformément à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral.
Les couleuvres agiles à ventre jaune sont identifiées comme étant potentiellement en péril conformément à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral. © Courtoisie : Dave Roberts/Conservation Manitoba

En octobre 2015, cet organisme fédéral créé en 1977 qui se réunit deux fois par année avait déjà publié un rapport sur la situation des espèces sauvages au Canada, notamment des mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Ce rapport avait mis en exergue quelques causes des menaces qui planent sur l’équilibre de la biodiversité. L’on a pu noter que les menaces sont attribuables aux effets de l’activité humaine, et aux changements climatiques. Par exemple, la fragmentation de l’habitat causée par l’agriculture, l’expansion urbaine et l’aménagement de chalet menacent les reptiles. La population de certains oiseaux des prairies chute considérablement et la situation des forêts fragmentées met en péril la population de caribous forestiers.

Le caribou des bois est identifié comme étant potentiellement en péril conformément à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral.
Le caribou des bois est identifié comme étant potentiellement en péril conformément à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral. © La presse Canadienne

Les couleuvres, les tortues et les lézards notamment, subissent d’autres types de pressions reliées aux accidents sur les routes et la collecte à des fins de commerce. La population des mammifères marins est également menacée par la surexploitation des pêches commerciales et récréatives et le déclin d’autres groupes d’animaux est très souvent relié à des éléments polluants et à des contaminants utilisés par l’homme.

Les processus naturels sont compromis et atteignent des seuils critiques à cause des changements climatiques. La perte considérable des glaces dans l’arctique entraine le déclin de certaines espèces associées à la glace comme les ours blancs.

La semaine de concertation du Comité s’inscrit en droite ligne de la prévention des pertes voulue par les autorités nationales à travers la détection des changements dans l’écosystème et l’adoption de mesures adéquates.

 

 

Catégories : Environnement et vie animale, Société
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