Alors que la 21e conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, la COP 21 se poursuit à Paris, la situation des enfants face aux changements climatiques préoccupe le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, l’UNICEF.
Son rapport intitulé « Si nous n’agissons pas maintenant : les conséquences des changements climatiques pour les enfants » a été publié avant le début de cette conférence internationale. Il analyse comment les enfants sont particulièrement exposés aux dangers des changements climatiques et pourquoi les plus vulnérables d’entre eux risquent d’y succomber.
Selon les chiffres mentionnés par les experts de l’UNICEF dans ce rapport, plus d’un demi-milliard d’enfants vivent dans des régions extrêmement exposées aux inondations et 160 millions d’enfants vivent dans des zones qui connaissent de graves sécheresses.
Dans un entretien avec Alice Chantal Tchandem, la directrice adjointe des politiques et des programmes internationaux de l’UNICEF pour le Canada, Carleen McGuinty tire la sonnette d’alarme sur les conséquences présentes et futures des changements climatiques sur les enfants et appelle les dirigeants du monde à sortir de la conférence de paris avec un accord ambitieux.
Un accord ambitieux selon madame McGuinty, accorde une place importante aux droits des enfants et inscrit les enfants les plus vulnérables parmi les priorités.
Un accord ambitieux vise aussi selon elle, à enrayer la propagation des changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en favorisant des sources d’énergie propres et durables.
La hausse moyenne des températures dans le monde doit être limitée à moins de 2 degrés Celsius par rapport au niveau préindustriel, et idéalement à 1,5 degré Celsius, a ajouté madame McGuinty, car pour elle, plus les mesures seront ambitieuses, plus les enfants seront protégés des graves conséquences des changements climatiques.
Ces enfants ressentent déjà les effets des changements climatiques à cause des quantités de carbone déjà émises dans l’atmosphère, a tenu à rappeler Carleen McGuinty qui relève aussi qu’ ils sont touchés différemment selon qu’ils se trouvent dans des zones plus à risque comme les côtes de l’Asie du Sud et le Delta du Mékong, les Îles du pacifique, la Corne de l’Afrique, l’Afrique Équatoriale, les côtes de l’Amérique latine et les Caraïbes.
Madame McGuinty n’a pas manqué de souligner l’apport concret de 2,615 milliards de dollars annoncés par le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau à la tribune de la COP 21, pour soutenir les pays en développement qui sont les plus touchés par les conséquences des changements climatiques.
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