Terre-Neuve, pays mythique des mummers

On peut traduire le terme anglais «mummers» par « mimes. Mais on y perd dans la traduction.

Dans la semaine précédant le jour de Noël et jusqu’à la fête des Rois du 6 janvier, nombre de Terre-Neuviens se déguisent, s’affublent de costumes grotesques et drôles et vont de maison en maison, frappant aux portes et entrent, tout simplement.

Ce sont les mummers des solides viveurs qui vont d’une maison à l’autre, frappent aux portes, entrent dans les cuisines, jouent des instruments de musique, dansent et chantent jusqu’à ce qu’on les démasque. On leur sert un gâteau aux fruits accompagné d’un petit verre d’alcool assez fort merci. Les meilleurs d’entre eux arrivent à en ingurgiter une bonne quantité.

Le but du jeu est de lancer le défi aux hôtes de démasquer les mummers, faute de quoi, ceux-ci doivent courir la farandole avec les fêtards.

Origine de la fête

Ce sont les Britanniques qui auraient apporté cette tradition de la douce Albion à l’île de Terre-Neuve lors des premières installations permanentes sur l’île, surnommée le gros caillou. À l’origine, un mummer se taisait, gardait le silence. Les saynètes jouées étaient silencieuses.

Le mummering, nom de l’activité ludique en question, se pratique un peu partout à Terre-Neuve.

2015 et la tradition

Et c’est reparti cette année pour une autre période de mummering à St-John’s, la capitale provinciale, le tout débutant par le septième défilé annuel des mummers.

RCI, Facebook, CBC