Les producteurs de films documentaires au Canada sont créatifs et ils produisent des œuvres de grande qualité, qui n’ont rien à envier aux films d’autres pays, affirme Michèle Bélanger, directrice de la programmation et de la production à l’Office national du film du Canada.
Nous en voulons pour preuve le fait que l’on peut voir des documentaires canadiens parmi les films présents aux plus grandes compétitions internationales telles que les festivals de Rotterdam, de Berlin, Sundance.
Depuis qu’elle a été fondée en 1939, l’ONF a créé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 5000 récompenses, dont 8 prix Webby, 14 prix Écrans canadiens, 12 Oscars et plus de 90 prix Génie, a-t-elle ajouté.
Michèle Bélanger s’est servie de la passerelle qu’offrent les 34es Rendez-vous du cinéma québécois pour présenter l’état de santé du film documentaire canadien.
Selon madame Bélanger, si ce genre suscite un certain engouement auprès du public, le financement fait cruellement défaut à l’industrie, aux producteurs et autres boîtes indépendantes.
Ils ont considérablement réduit leurs coûts de production, observe-t-elle, mais ils ont toujours la volonté de continuer à produire des contenus alléchants pour satisfaire ce public dont l’intérêt pour le genre documentaire et le cinéma d’animation ne cesse de croître.
Selon madame Bélanger, c’est un problème qui interpelle aussi bien les institutions qui ont l’habitude d’octroyer des financements dans ce secteur, mais aussi et davantage le public qui doit continuer à consommer les films documentaires quelles que soient les plateformes de diffusion.
Ce public en sera largement servi à l’occasion des 34es Rendez-vous du cinéma québécois avec la présence de l’Office national du film canadien qui présente une offre composée de 19 films, 10 documentaires, 2 œuvres en réalité virtuelle dont 3 premières mondiales entre autres, a tenu à souligner Michèle Bélanger dans un entretien avec Alice Chantal Tchandem.
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