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La radio : incontournable en situation d’urgence et de catastrophe

En janvier 1998, lors de l’importante tempête de verglas qui a paralysé le sud du Québec pendant plusieurs jours, la radio a prouvé à quel point elle était indispensable.

Alors qu’au pire de ce désastre, 1,4 million de Québécois étaient privés d’électricité, la radio a permis d’offrir un service d’information de première ligne.

Outre la « crise du verglas », tous les jours dans le monde, la radio soutient des populations vulnérables confrontées à des conflits armés, des épidémies ou des catastrophes naturelles.

« Dans les décombres et face à l’urgence, la radio est souvent le premier média de la survie. Sa pérennité́ est un atout incomparable. Elle lui permet souvent mieux et plus vite que d’autres médias de résister aux chocs et de retransmettre des messages de protection et de prévention auprès du plus grand nombre, et de sauver de vies », Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO.

Le 13 février, 5e Journée Mondiale de la Radio décrétée par l’UNESCO, c’est l’occasion de réfléchir à son rôle de prévention et d’intervention lors d’une urgence.

L’occasion également de se pencher sur des situations qui pourraient être une menace à la liberté d’expression et au droit à l’information.

Mirta Lourenço, chef de la section Développement des médias et société de l’UNESCO, au micro d’Anne-Marie Yvon :

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Catégories : International, Internet, sciences et technologies, Société
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