Personne sur la planète ne sera épargné par l’augmentation moyenne de la température.
Le Canada en subira aussi les conséquences, qu’elles soient environnementales, socio-économiques ou politiques.
Déjà les effets du réchauffement se font sentir dans l’Arctique canadien côtier et affectent les communautés qui y vivent.
La fonte du pergélisol et l’amincissement de la banquise ont commencé à modifier l’habitat de la faune et à gêner les activités traditionnelles de chasse des Inuits. Les communautés côtières sont aussi plus vulnérables aux tempêtes.
La souveraineté canadienne et la sécurité nationale sont aussi à prendre en compte sachant qu’un jour la mer de Baffin deviendra une voie de navigation intercontinentale, un passage vers le Nord-ouest.
À Québec, des scientifiques, des organisations inuites, des communautés nordiques, des gestionnaires en sciences naturelles, de la santé et sociales, mais aussi des organismes fédéraux, provinciaux et du secteur privé sont à pied d’œuvre depuis plusieurs années, au sein du réseau ArcticNet, pour étudier les impacts des changements climatiques dans les territoires nordiques du Canada.
41 projets de recherche multidisciplinaires sont en cours depuis 2015, axés sur cinq thèmes principaux : les systèmes marins; les systèmes terrestres; la santé, l’éducation et l’adaptation des Inuits; les politiques nordiques et le développement et le transfert de connaissances.
Louis Fortier est le directeur scientifique d’ArcticNet. Il était à Washington aux É-U il y a quelques jours, dans le cadre de la réunion annuelle de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS).
Il revient sur cet événement et sur les projets d’ArcticNet sur le toit du monde.
ÉcoutezLouis Fortier est également professeur-chercheur en océanographie au Département de biologie de l’Université Laval à Québec
Liste des 41 projets d’ArcticNet
La Fondation canadienne pour l’innovation placera l’Arctique au coeur des discussions de l’AAAS
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