Elles sont quarante et une auteures, elles sont de plusieurs milieux, de différentes langues maternelles et de générations diverses.
Aujourd’hui, elles parlent d’une voix plurielle dans un recueil de poésie Femmes rapaillées à paraître chez Mémoire d’encrier
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En 1970, dans un chef d’œuvre de la poésie d’ici, l’Homme rapaillé, Gaston Miron écrivait « je ne suis pas revenu pour revenir/ je suis arrivé à ce qui commence. »
46 ans plus tard, 41 Femmes rapaillées
Isabelle Duval et Ouanessa Younsi ont eu l’idée de mettre en lumière la parole poétique de femmes d’ici, Québécoises de souche ou de feuille, de jeune génération ou d’écorce solide et de mettre en gerbe ces mots, de les rapailler, car elles sont résolument diverses et d’ici à la fois.
Une suite féminine?
Ouanessa Younsi (Photo: François Mellet
« Nous ne sommes pas contre Miron ni avec lui d’ailleurs, nous sommes dans le prolongement. Nous nous sommes inspirées du poème liminaire, le poème premier de l’Homme rapaillé pour lancer notre aventure. »
Ouanessa Younsi
On peut y lire des auteures qui ont fait les beaux jours de l’émission TamTam Canada lorsqu’elle était une quotidienne – notamment Mona Latif-Ghattas, Joséphine Bacon et Nora Attala – mais aussi Louise Dupré, Laure Morali, Louise Warren et bien d’autres.
Le lancement du recueil, publié aux éditions Mémoire d’encrier, est prévu le mardi 8 mars.
Ouanessa Younsi est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
