Les légumes de San José de Tia en vente au marché de Vilcashuaman
Photo Credit: http://ailesdelesperance.org/

Les Ailes de l’Espérance et les légumes de la liberté de de San José de Tia dans les Andes péruviennes

Depuis plusieurs années, ici à RCI, nous vous parlons des projets liés à l’eau potable menés au Pérou par une toute petite ONG, les Ailes de l’Espérance.

Au départ, dans les années ‘60, c’était le transport aérien qui était au coeur de l’activité des Ailes.

Des communautés rurales, autochtones, dans la jungle amazonienne au Pérou ont pu profiter de la venue de ces petits appareils pour une pléthore de services, de la sortie d’urgence vers les hôpitaux des villes à la livraison d’aliments lors des saisons sèches.

Des pilotes un peu casse-cou, surtout bénévoles, assuraient ces vols. D’ailleurs, la blague interne allait comme suit : « Tu t’écrases, tu t’en sors vivant? Ça s’appelle un atterrissage. » Cela dit, c’est une boutade, mais ça illustre bien les difficultés inhérentes au vol de brousse en jungle amazonienne avec des pistes d’atterrissage très rudimentaires … et le mot est faible.

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Qu’à cela ne tienne comme le souligne André Franche, directeur des Ailes de l’Espérance, «Nous avons un point commun: nous avons tous travaillé au Pérou un certain nombre d’années, d’où notre attachement pour le Pérou. Il y a des personnes qui appuient le travail des Ailes de l’Espérance depuis 10 ans, 20 ans, 30 ans et même depuis 40 ans! Au cours de ces 40 années, il y a eu des dizaines de personnes qui ont consacré beaucoup de temps et d’énergie au sein du conseil d’administration de l’organisme. »

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Depuis un peu plus de quinze ans, les Ailes de l’Espérance n’ont pas remisé l’avion, que non, mais financent de plus en plus des projets d’eau potable.

Les projets en cours, tous dans des zones rurales et éloignées, vont de l’installation d’un système d’approvisionnement en eau potable à celle et de toilettes sèches et se trouvent dans des petites communautés de 35 à 120 familles ayant pour nom Pilucho, Cuchoquesera et Tzipani.

Aujourd’hui, c’est le système d’irrigation par aspersion mis en place dans le village de San José de Tia qui produit des résultats satisfaisants. En février dernier, les femmes de cette communauté ont commencé à commercialiser le surplus de la production de leurs jardins.

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Une fois par semaine, elles apportent leurs légumes à Vilcashuaman pour les vendre sur le marché. Pour la première fois de leur vie, ces femmes administrent elles-mêmes leur budget au bénéfice de leur famille. 

Ailly Punchao (bonjour en quechua) André Franche, au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez

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Catégories : Autochtones, Économie, International, Santé, Société
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