214 millions de personnes ont été atteintes du paludisme, aussi appelé malaria, dans le monde en 2015, 438 000 en sont mortes.
Alors que l’on souligne aujourd’hui, 25 avril, la journée mondiale de lutte contre le paludisme, des informations encourageantes permettent de penser qu’un jour cette maladie sera complètement éradiquée.
Il y a quelques jours on apprenait que les cas de malaria transmis localement en Europe, en Asie centrale et au Caucase étaient tombés de 90 712 à zéro en l’espace de 20 ans.
L’OMS estime que plusieurs autres pays seraient en mesure d’atteindre cet objectif : la Chine, la Malaisie, la Corée du Sud, le Costa Rica, le Belize, le Salvador, le Mexique, l’Argentine, le Paraguay, l’Équateur, le Surinam, l’Arabie Saoudite, l’Iran, Oman, le Sri Lanka, le Bhoutan, le Timor-Est et le Népal.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’Algérie, le Cap-Vert, le Swaziland, le Botswana, l’Afrique du Sud et les Comores pourraient aussi se débarrasser du paludisme d’ici 2020.
Mais la lutte est plus difficile à gagner pour ces pays africains, un continent particulièrement touché par le fléau, spécifiquement l’Afrique subsaharienne où 88 % des cas mondiaux ont été recensés et 90 % des décès dus à cette maladie causée par une piqûre de moustique infecté.
L’expertise canadienne dans la lutte aux moustiques
Des scientifiques de Sudbury en Ontario utilisent le parfum des moustiques pour les attirer et détruire leurs œufs. Le piège appelé Ovillanta freine ainsi la propagation des moustiques porteurs de maladies tropicales.
Une entrevue avec le chercheur Gerardo Ulibarri, qui dirige les travaux de recherche de ce piège sera mise en ligne cette semaine.
Entre temps, voici un lien (en anglais) vous permettant de découvrir un autre piège développé par le Dr Ulibarri.
Il s’agit de l’Ovitrap, composé d’un seau, d’une pompe et d’une languette autocollante, sur laquelle les moustiques viennent pondre leurs œufs.
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