Un chauffeur de taxi confronte des partisans d’Uber, vendredi, au centre-ville de Montréal.

Un chauffeur de taxi confronte des partisans d’Uber à la fin avril au centre-ville de Montréal.
Photo Credit: PC / Ryan Remiorz

Le gouvernement du Québec fera-t-il plier Uber ?

C’est peut-être ce que Québec espère avec le projet de loi qu’il a présenté plus tôt aujourd’hui afin de changer la réglementation entourant les services de taxi.

Car pour le gouvernement de Philippe Couillard, premier ministre du Québec, les services qu’Uber offrent sont du transport de personnes comme le font les taxis et non du covoiturage comme le prétend Uber.

Il y a quelques jours le président d’Uber au Québec, Jean-Nicolas Guillemette, se disait ouvert à payer des taxes sur les courses que ses chauffeurs effectuent mais sera-t-il d’accord pour louer des permis ou des blocs de permis ?

Le Québec n’est pas le seul endroit au Canada qui veut réglementer Uber: c’est le cas de la ville de Calgary en Alberta, et de la ville de Vancouver en Colombie-Britannique.

Pour analyser le combat que se livre le gouvernement du Québec et Uber, Maryse Jobin a fait appel à Derek McKee. Il enseigne à l’Université de Sherbrooke où il est spécialiste en common law et droit transnational.

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UBER versus taxi
UBER versus taxi © ICI Radio-Canada.ca / Chantal Mainville

Complément d’information

Avec ou sans Uber, les défis demeureront (Derek McKee et Finn Makela : professeurs à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke

La fin d’Uber dès lundi ? (dossier dans le quotidien La Presse)

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Québec attaque le modèle Uber de front avec son projet de loi Journal de Québec

Catégories : Économie, Politique, Société
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