Des touristes admirent la Basilique Notre-Dame en faisant un tour de calèche.

Des touristes admirent la Basilique Notre-Dame en faisant un tour de calèche. La Ville de Montréal dit qu’elle offrira de l’aide aux propriétaires qui voudraient se départir de leurs chevaux en raison d’un moratoire qui interdira la circulation de calèches, à compter de mardi. 
Photo Credit: PC / Paul Chiasson

Au tour des propriétaires de calèches de Montréal de recevoir de l’aide

Après avoir annoncé en milieu de la semaine dernière un moratoire d’un an sur la présence de calèches dans ses rues, la ville de Montréal vient de préciser qu’elle aidera dans l’intérim les cochers à trouver des refuges pour leurs chevaux.

La Ville dit avoir identifié des refuges potentiels qui accepteraient de prendre gratuitement les chevaux, ajoutant avoir entamé des discussions avec ces écuries. Montréal ne déboursera par contre aucune somme.

Une porte-parole de l’arrondissement de Ville-Marie, Anik de Repentigny, affirme qu’il est cependant trop tôt pour savoir où iront les chevaux et combien auront besoin d’un endroit pour les accueillir. Selon elle, 30 chevaux sont actuellement autorisés à circuler à Montréal.

Aide-mémoire…
L’administration municipale a décrété, mercredi, un moratoire d’un an sur la présence de calèches dans les rues de Montréal en raison, dit-elle, de nombreux incidents impliquant des chevaux, dont des cas de négligence de la part de certains cochers.
L’administration municipale veut prendre une année pour réformer ce commerce et adopter un nouveau règlement sur les calèches.

Calèche sans cocher : la vidéo qui a relancé l’indignation

Il y a un mois une vidéo montrant un accident entre une calèche et une auto dans le quartier Griffintown, près du centre-ville de Montréal, a fait le tour des médias sociaux.

Le cheval emballé, tirant un chariot vide, roulé sur une voiture à l’angle des rues Peel et Wellington dans le quartier Griffintown de Montréal.

Un conducteur de calèche de l’écurie de Lucky Luc voyant son cheval nommé Mimi perdre un de ses fers est descendu de sa Calèche pour le récupérer.

C’est alors que le cheval s’est mis à s’avancer de lui même et que la calèche a été percutée par un véhicule. L’animal n’a pas été blessé, mais il restera par précaution à l’étable pendant quelques jours. 

Le saviez-vous?
La SPCA réclame l’interdiction des calèches à Montréal
La branche montréalaise de la Société de prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) estime que l’industrie inflige des souffrances aux chevaux.
Selon elle, le centre-ville de Montréal n’est pas un endroit pour des chevaux.
L’organisme ajoute que les chevaux travaillent dans un environnement stressant, où le bruit des voitures et le risque de collision les mettent en danger, comme les passants qui les côtoient.
Des années de marche sur le bitum, une surface anormalement dure pour les chevaux, leur causeraient des blessures aux pattes.

RCI avec La Presse canadienne

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Catégories : Économie, Politique
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