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Prioriser les énergies renouvelables dans les communautés autochtones du Canada

Comment développer des projets d’énergie verte dans les communautés autochtones ?

C’est ce qu’une vingtaine de membres issus des Premières Nations du pays sont venus apprendre lors d’une session de formation qui se tient cette semaine à Wakefield dans la région de l’Outaouais au Québec.

La formation est offerte par des leaders autochtones et des experts qui sont tous spécialisés dans ce domaine.

Des autochtones discutent d’énergie propre à Wakefield, en Outaouais.
Des autochtones discutent d’énergie propre à Wakefield, en Outaouais. © Waubeshig Rice

À Cornwall en Ontario, un projet d’énergie solaire intéresse grandement la communauté d’Akwesasne.

Au Québec, Dylan Whiteduck est agent économique de développement à Kitigan Zibi. Cette formation lui permet de parfaire ses connaissances et d’apprendre comment transiger ces projets verts.

Selon la firme Lumos Clean Energy, une des compagnies qui offrent cette formation, il y aurait déjà une centaine de projets d’énergie renouvelable dans les communautés autochtones du Canada.

 Les projets d’énergie propre, comme l’énergie éolienne, l’énergie solaire ou l’hydro-électricité, sont tous développés sur des terres (traditionnellement) autochtones. Donc, si les Canadiens veulent développer des projets de la sorte pour leurs concitoyens, il est normal que les communautés autochtones soient considérées comme des partenaires. Chris Henderson, président de Lumos

Après la formation de Wakefield, qui se poursuit jusqu’au 15 juillet, d’autres formations seront données à Bowen Island en Colombie-Britannique, la province la plus à l’ouest du Canada, et à Noëlville dans le nord de l’Ontario au centre du pays.

RCI avec Radio-Canada Ottawa et CBC

Catégories : Autochtones, Économie, Environnement et vie animale
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