Photo Credit: L'usage d'agents nanorobotiques pourrait êtrre une solution efficace dans la lutte contre le cancer

Lutte contre le cancer: grands espoirs grâce à l’infiniment petit

Des chercheurs montréalais ont administré, avec succès, des agents nanorobotiques dans des tumeurs colorectales, créant de nouveaux espoirs dans la lutte contre le cancer.

Le Cancer est un adversaire redoutable. Depuis des siècles, il met à l’épreuve l’endurance des malades, la patience des familles et l’ingéniosité de la communauté scientifique.

Mais depuis la découverte des rayons X par le physicien allemand Wilhelm Röntgen, la lutte contre le cancer a continué de progresser. On en sait plus sur les causes de certains cancers, diverses thérapies ont pu le jour, avec des résultats inégaux. Certains types de cancer sont contrôlés, voire vaincus. D’autres sont demeurés coriaces, difficiles à cerner.

Un nouvel article publié dans le prestigieux journal Nature Nanotechnology sous le titre « Magneto-aerotactic bacteria deliver drug-containing nanoliposomes to tumour hypoxic regions » ouvre une nouvelle voie dans la lutte contre le cancer.

L’article nous apprend que des chercheurs de trois universités québécoises. à savoir, Polytechnique Montréal,  l’Université de Montréal et l’Université McGill ont mis au point de minuscules particules, plus précisément des agents nanorobotiques en mesure de naviguer à travers le système sanguin pour administrer avec précision un médicament en visant spécifiquement les cellules actives des tumeurs cancéreuses.

Cette technique permet de cibler une tumeur de façon pointue et par conséquent, d’éviter de compromettre l’intégrité des organes et des tissus sains environnants.

Sylvain Martel, directeur du laboratoire de nanorobotique de Polytechnique Montréal
Sylvain Martel, directeur du laboratoire de nanorobotique de Polytechnique Montréal © Radio-Canada

Sylvain Martel, est le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en nanorobotique médicale et directeur du Laboratoire de nanorobotique de Polytechnique Montréal. C’est lui qui dirige les travaux de l’équipe de chercheurs. Il donne quelques détails sur cette recherche.

Écoutez

Bon à savoir

  • Les tumeurs peuvent être bénignes (non cancéreuses) ou malignes (cancéreuses). Les cellules formant les tumeurs bénignes demeurent localisées dans une partie du corps et ne mettent généralement pas la vie en danger.
  • Les cellules à l’origine des tumeurs malignes ont la capacité d’envahir les tissus voisins et de se répandre ailleurs. Les cellules cancéreuses qui se propagent dans d’autres parties du corps sont appelées métastases.
  • Le premier signe de cet envahissement est souvent l’enflure des ganglions lymphatiques situés près de la tumeur, mais les métastases peuvent atteindre pratiquement toutes les parties du corps. Il est important de trouver les tumeurs malignes le plus tôt possible.
  • Un cancer porte le nom de la partie du corps où il prend naissance. Un cancer qui débute dans la vessie et se propage ensuite aux poumons, par exemple, est appelé cancer de la vessie avec métastases aux poumons (métastases pulmonaires).

(Source: Société canadienne du cancer)

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