Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, la dépression est un mal qui touche près de trois millions de Canadiens à certains moments au cours de leur vie et elle affecte généralement les personnes en âge de travailler, surtout les 24 à 44 ans. La dépression et l’anxiété coûtent respectivement 32,3 et 17, 3 milliards de dollars par an au PIB national et entraînent la baisse de la productivité. Ces chiffres sont abondamment soulignés par le Rapport de Alliance canadienne des soins de santé durable du Confrence Board du Canada.
Les conséquences sur l’économie canadienne des besoins non satisfaits en soins de santé mentale sont importantes selon ce rapport.
Elles entraînent une incapacité d’atteindre un rendement optimal. Cette situation concerne près d’un quart de travailleurs canadiens qui ne peuvent travailler à cause de leurs symptômes.
Une situation qui est susceptible d’affecter considérablement le milieu de travail.
C’est non seulement la santé des entreprises qui en prend un coup, mais aussi et surtout celle de l’employé et des collègues, la société en général et l’économie du pays.
Des soins en santé mentale oui, mais la solution vient aussi et surtout des employeurs.
Le rapport insiste sur le fait que c’est une forte proportion de travailleurs canadiens qui est concernée par le problème de l’anxiété et de la dépression. Une situation qui peut les perturber pendant plusieurs mois, les entraîner vers un affaiblissement tant physique que moral tout en les poussant vers les faux refuges que sont l’alcool et la drogue entre autres.
Si les concernés obtiennent toute l’aide dont ils ont besoin, ils peuvent recouvrer leur santé.
Cela a été vérifié dans 4 cas sur 5, soit 80 % des personnes atteintes d’une dépression qui ont pu se rétablir.
Le diagnostic est important et il ne faut surtout pas le faire soi-même, met en garde l’Association canadienne pour la santé mentale qui recommande de faire appel à un professionnel de la santé qualifié.
Le rapport met l’accent sur la nécessité pour les employeurs de faire leur part, en améliorant la condition de leurs employés :
- des programmes sociaux plus avantageux
- des programmes de soutien scientifique éprouvés
- des Programmes de retour au travail efficace
- de meilleures stratégies de prévention dans une première phase de la maladie ou lors d’une rechute
RCI avec le Conference Board du Canada et l’Association canadienne pour la santé mentale
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Selon le rapport, si tous les Canadiens bénéficient des soins en santé mentale dont ils ont besoin :
cela permettrait de voir arriver sur le marché de l’emploi près de 352 000 employés compétents et prêts à relever tous les défis, jusqu’en 2035.
cela permettrait à l’économie canadienne d’avoir des gains jusqu’à hauteur de 32, 3 G$ par an en améliorant le traitement de la dépression et près de 17,3 G$ pan en améliorant le traitement de l’anxiété
La dépression et l’anxiété touchent davantage les employés des industries spécialisées dans les services.
Ils sont environ 2,5 millions d’employés de ce secteur qui réclament des soins
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Visages de la dépression : s’afficher pour briser les tabous
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