Cette année, le recul des ventes de musique numérique s’établit à 25 % au Québec dans un contexte où les ventes d’albums, physiques ou numériques, sont en constant déclin depuis plusieurs années.
En 2015, les Québécois se sont procuré 1 317 900 albums en format numérique durant les neuf premiers mois de l’année, alors que les ventes ont chuté à 962 800 pour la même période en 2016.
Constat similaire pour les chansons à la pièce qui ont essuyé un recul de 68,4 % en 2016, alors qu’il y avait eu augmentation de 36, 3 % entre 2014 et 2015.
La musique en continu séduit davantage les Québécois
Le Québec semble suivre la tendance observée ailleurs dans le monde et se tourne de plus en plus vers la musique en continu.
Selon une enquête dévoilée par le CEFRIO, au Québec près d’un adulte sur trois écoute de la musique en continu grâce à des services comme Spotify, Songza ou Apple Music.
Ce qui fait dire à Solange Drouin, directrice générale de l’ADISQ (Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo) qu’on assiste à une cannibalisation des ventes :
C’est l’ensemble des joueurs de l’industrie qui est touché. Spotify, YouTube et Pandora par exemple mettent à la disposition des gens des millions de chansons gratuitement ou à des prix dérisoires. Ces nouveaux services ont cannibalisé les ventes.
Solange Drouin interpelle les gouvernements pour qu’ils agissent dans ce dossier. L’ADISQ veut que les fournisseurs d’accès Internet atttribuent des redevances aux producteurs et aux créateurs de musique.
RCI avec Radio-Canada nouvelles/Arts et spectacles
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