Les chatbots, des agents virtuels, envahissent de plus en plus notre espace numérique. Qui sont-ils et faciliteront-ils la vie aux utilisateurs comme le prétendent leurs créateurs?
Un chatbot (contraction des termes anglais chat et robot) ou « agent conversationnel » est un robot qui répond aux questions et aux demandes usuelles des usagers, comme s’informer sur la météo ou commander un taxi avec un téléphone intelligent (les commandes de taxis Uber par le service de messagerie de Facebook Messenger sont assurées par des chatbots).
Ces assistants virtuels s’apparentent à un service donné par une vraie personne. Ils se basent sur une combinaison des applications de messagerie, de l’intelligence artificielle, des technologies de reconnaissance de la voix et du mobile sémantique.
Un utilisateur, par exemple, peut donner vocalement l’ordre à un assistant virtuel de lui faire découvrir des séries télévisuelles qui pourraient lui plaire selon ses habitudes de consommation du contenu du divertissement sur le web. La conclusion de la commande s’effectuera au moyen d’échanges automatisés avec des chatbots.
Des géants du web et particulièrement du mobile y voient les fondations d’une nouvelle vague très prometteuse de l’Internet. Le marché des chatbots est estimé actuellement à 100 millions de dollars.
Des recherches affirment que les mobinautes ne sont pas de grands adeptes des applications. Ils préfèrent, par contre, discuter et converser : 78 % des mobinautes utilisent tout au plus trois applications, mais ils consacrent plus de temps aux services de messagerie, selon une étude de Comscore.
« Les applis de messagerie seront les nouveaux navigateurs, les bots seront les nouveaux sites web. C’est l’avènement d’un nouvel Internet », affirmait le fondateur de la populaire application de messagerie Kik.
Est-ce que les chatbots facilitent la vie des usagers, comme l’affirment leurs éditeurs? En tout, 56 % des Français répondent par l’affirmative , selon un sondage du cabinet Ifop. Curieusement, 53 % des personnes âgées de plus de 65 ans fondent des espoirs sur ces assistants virtuels : elles trouvent que les échanges avec ces robots sont plus conviviaux que l’usage d’un téléphone intelligent ou d’un site web!
simulation d’un échange entre deux chatbots!
ÉcoutezZoubeir Jazi
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