Dans la province de Québec les mandats de surveillance seront plus difficiles à obtenir afin de protéger les sources des journalistes.
C’est ce qu’a annoncé le premier ministre du Québec Philippe Couillard aujourd’hui suite aux révélations surprenantes d’hier qui démontrent que le Service de police de la ville de Montréal a espionné le journaliste très connu Patrick Lagacé.
Le mot « préoccupé » est faible. Pour moi, c’est grave ce qui se passe actuellement. Philippe Couillard, premier ministre du Québec
En plus des mandats de surveillance qui seront plus difficiles à obtenir, un groupe d’experts sera mis sur pied pour faire des recommandations au gouvernement Couillard d’ici le printemps 2017.
Ce groupe d’experts sera dirigé par un juge et s’y greffera un membre des corps policiers québécois et un journaliste.
Les trois corps de police présents au Québec feront l’objet d’une inspection par le ministère de la Sécurité publique quant à la surveillance des journalistes.
Enquête réclamée par les partis de l’opposition
Du côté de la Coalition avenir Québec (CAQ) on réclame une enquête publique.
Quant à lui, le Parti québécois espère qu’une enquête sera menée par le Bureau des enquêtes indépendantes. Le parti de Jean-François Lisée veut aussi qu’un cadre légal et transparent soit en place pour que les sources journalistiques soient protégées.
Nous sommes devant une dérive très claire. Jean-François Lisée, chef du Parti québécois
RCI avec Radio-Canada Nouvelles (selon un texte de Mathieu Dion, correspondant parlementaire à Québec)
Complément d’information
Faire notre travail (chronique Patrick Lagacé La Presse)
Espionnage électronique par les policiers d’un journaliste canadien : du jamais vu!
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