Trotteur américain et sulky
Photo Credit: IS / jlsohio

Une première en Amérique du Nord : des drones pour surveiller des courses de chevaux

Le monde des courses de chevaux serait à l’aube d’une révolution technologique et c’est en Ontario qu’une première expérience en ce sens se déroule.

La Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, l’organe de contrôle et d’émission des permis, a déployé des drones au-dessus des courses, vendredi soir dernier, à la piste Ont.’s Raceway de la foire du district (Western Fair District) de London dans le Sud ontarien.

Le but de l’expérience : garder les jockeys à l’œil et s’assurer de leur intégrité à courir dans les règles.

Image prise au-dessus des chevaux et de leurs jockeys par un drone (CBC)

Image prise au-dessus des chevaux et de leurs jockeys par un drone (CBC)

Des problèmes… évidemment

Il va sans dire que nombre d’expériences connaissent des problèmes en cours de déroulement. Cette fois-ci, c’est la faiblesse de la connexion Internet qui permettait l’envoi des images de la caméra embarquée par le drone vers les postes d’analyse des juges des courses qui était en cause.

La solution? Il a fallu transférer les données enregistrées par ladite caméra sur une carte mémoire après que le petit appareil s’est posé au sol.

Reste que l’expérience de l’usage du drone, malgré ces problèmes de retard dans l’envoi d’images, a été un succès selon les organisateurs.

Et, en valeur ajoutée, ni les jockeys ni les chevaux n’ont eu conscience de la présence du drone.

Pas toutes les courses

Le vol d’essai s’est déroulé pendant les courses de qualifications de standard bred aussi appelé trotteurs américains, des chevaux attelés à des sulkys, sorte de voiture hippomobile à deux roues pour un seul passager.

Et, comme il s’agissait de courses préparatoires, les parieurs ne pouvaient pas miser.

Les avantages

Grâce à ces drones, il sera possible pour les autorités de sanctionner des actions illégales des jockeys, de l’abus du fouet à l’obstruction envers des compétiteurs.

La vidéo utilisée dans des événements hippiques permet de constater des infractions. De plus, l’usage de drones pousse la surveillance un cran plus loin tout en ajoutant transparence et intérêt à la discipline, de dire ses promoteurs.

Le drone est piloté du sol et l’appareil vole à 20 mètres de hauteur et à une vitesse de 45 Kmh.

RCI, CBC, http://www.agco.on.ca/

Catégories : Économie, Internet, sciences et technologies, Société
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