C’est maintenant chose faite, les membres de deux partis de la droite ont décidé d’unir leurs forces pour tenter de déloger les néo-démocrates de Rachel Notley aux élections provinciales de 2019 en Alberta.
Le parti Wild Rose et les progressistes-conservateurs éliront le 28 octobre un nouveau chef qui n’aura que quelques mois pour rallier ses troupes avant les prochaines élections dans cet ancien bastion du mouvement conservateur canadien.
Brian Jean, ancien chef du Wild Rose, a déjà fait connaître ses couleurs en annonçant que s’il est élu premier ministre de l’Alberta, il imposera des coupures draconiennes aux finances de l’État et réduira le fardeau fiscal des entreprises.
Quant à Jason Kenney, qui était à la tête des progressistes-conservateurs, il ne s’est pas encore jeté dans la mêlée.
Les Albertains de la droite se rangeront-ils forcément derrière ce parti nouvellement uni?
Une des questions que Maryse Jobin a abordées avec Frédéric Boily, professeur en science politique à la Faculté St-Jean de l’Université de l’Alberta.
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